Quelle assignation rigolote que j’ai eue pour le mensuel Québec Science ! Les Neurones atomiques offrent des ateliers d’animation scientifique dans les écoles et j’ai eu le bonheur de photographier l’une d’entre elles. L’excitation des enfants est à son comble et tout cela donne des photos magnifiques. C’était à ce moment une des premières « job » pour mon Canon EOS-R qui n’a pas cessé de me surprendre depuis.
Une courte mais sympathique rencontre avec Guy Bélanger dans Limoilou.
C’est bien simple. Tout en haut, à l’harmonica, celui du blues et non de la polka, les cadors actuels s’appellent Billy Branch, Jerry Portnoy, Joe Nosek, Kim Wilson et, bien évidemment, le vieux Charlie Musselwhite. Qui d’autre ? Guy Bélanger et personne d’autre ! Certain comme sûr ? Le choix vous appartient. On insiste : Bélanger n’est pas en dessous des susnommés, ni au-dessus, mais à leurs côtés ou parmi eux.
Plusieurs amis de Jonathan Doré se sont pointés au lancement de ce premier livre. Plusieurs autres lui ont écrit plus tard, complètement confus en voyant les photos d’un événement qu’ils croyaient tenir du canular. Il les imite : « Man ! C’est-tu vrai ton affaire de poèmes ? J’étais sûr que c’était une joke. »
Vous aurez compris que le gars de 29 ans ne s’empresse pas d’annoncer qu’il est poète à chacun des clients qui s’assoient sur sa chaise chez Sami Le Gentleman Barbier, salon du quartier Limoilou, à Québec, où il manie les ciseaux et le rasoir électrique, un métier vers lequel il s’est tourné en 2017 après avoir longtemps galéré.
J’étais encore cette année en couverture photo pour Le Devoir lors du spectacle de la La St-Jean Baptiste 2019 sur les Plaines d’Abraham. C’était le baptême de feu pour mes EOS R lors d’un concert et c’était incroyable. Plus de détails lors d’une capsule Youtube avec mes impressions sur ce formidable boîtier.
En tant que photojournaliste, mon studio est partout. On me demande de faire des portraits de gens dans toute sorte d’environnement. Avec le temps, on apprend à « voir » ce qu’il est possible de faire, même dans un environnement qui semble, à première vue, peu propice à faire un portrait.
La première chose à faire, c’est de se concentrer sur un élément que l’on veut mettre en valeur, tout en voyant comment on peut éliminer les éléments distrayants.
Par exemple, en entrant dans la chambre de Daphnée, plusieurs photographes auraient pu être découragées. Elle m’a demandé si elle devrait mettre certaines choses de côté.
Mais c’était inutile. Je n’avais qu’à changer d’objectif pour n’utiliser que la toute petite section de sa chambre qui m’intéressait.
Lorsque vous apposez l’appareil photo à votre oeil, ne vous concentrez pas seulement sur votre sujet. Regardez l’ensemble de ce que vous êtes en train de cadrer. Enlevez toute l’information qui n’est pas pertinente à votre photo et ne conservez que ce qui est important, que ce qui raconte votre histoire.
Ici, je raconte l’histoire de Daphnée, jeune fille de 16 ans, qui a amassé2400$ pour des réfugiés. Ce dont j’avais besoin pour raconter l’histoire se trouvait sur le mur: une carte du monde et une sphère avec des éléments graphiques asiatiques. Mon objectif de 85mm me permettait d’isoler ces éléments. On ajoute un petit flash speedlight et Hop! C’est dans le sac.