Coupe du monde de Vélo de Montagne au Mont St-Anne 26 juin, 2005.

Note: Parfois, l’histoire derrière l’image est plus intéressante que la photo elle-même. La chronique “L’anecdote derrière l’image” présente des photographies parfois moins intéressantes visuellement – parfois elle n’auront même pas été publié sur mon blogue – mais pour laquelle il y a une bonne histoire à raconter.

Je viens tout juste de débuter mon cours de photojournalisme, en 2005. Il y a une compétition de vélo de montagne au Mont St-Anne et je veux pratiquer mes nouvelles habiletés. Sans carte de presse ni accréditation, je marche confiant à travers la zone média pour aller m’installer, comme si j’étais censé être là. 

La ruse fonctionne.

Je prends des photos des premiers coureurs et, comme je suis là pour prendre de l’expérience, j’expérimente sans risquer de tout rater et de me mettre un client à dos. Je décide donc de tenter de faire un « filé », technique qui demande de prendre un temps de pose lent et de suivre un sujet en mouvement, et ce exactement à la même vitesse que lui. L’effet est difficile à réaliser, mais peut donner des images spectaculaires. 

Alors que je viens tout juste de régler ma caméra, un premier cycliste arrive et je pointe ma caméra vers lui. Je constate qu’il a une crevaison, mais qu’il tente tant bien que mal de terminer sa descente. Mon premier filé à vie est réussi à la perfection alors que je capte un moment unique.

Coupe du monde de Vélo de Montagne au Mont St-Anne 26 juin, 2005.
Coupe du monde de Vélo de Montagne au Mont St-Anne 26 juin, 2005.

Note: Parfois, l’histoire derrière l’image est plus intéressante que la photo elle-même. La chronique «L’anecdote derrière l’image» présente des photographies parfois moins intéressantes visuellement – parfois elles n’auront même pas été publiées sur mon blogue – mais pour laquelle il y a une bonne histoire à raconter.

Je stationne la voiture du Windsor Star où je suis en stage d’été pour aller faire un banal portrait pour l’édition du lendemain. Dans le balayeur d’onde (scanner), j’entends la voix nerveuse de la répartitrice : « coup de feu entendu au Centre-ville, possible victime atteinte. » Je pend le radio-transmetteur qui me relie à au journal et les avertis du changement de plan.

Roulant à tambour battant vers le petit centre-ville de Windsor, j’espère être chanceux et pouvoir repérer les lieux de l’incident. Au loin, je vois des gyrophares et une voiture de police stationnée. En m’approchant, je constate que le camion de Radio-Canada y est aussi, et les ambulanciers sont arrivé. Je stationne ma voiture en catastrophe dans le stationnement d’un poste d’essence qui fait face à la scène : un homme ensanglanté est pris en charge par les services d’urgence.

Tous les preneurs d’images pointent leur objectif vers l’homme, sous les regards interrogateurs des policiers. Ne semblant vraiment pas comprendre, un de ceux-ci s’approche de la meute journalistique : « mais vous faites quoi au juste? »
Pointant l’homme, un journaliste répond : « Ben… coup de feu… victime… non? »
Il éclate de rire. « Ben non! Monsieur est simplement tombé à vélo! Vous n’êtes pas au bon endroit! »

Note: Parfois, l’histoire derrière l’image est plus intéressante que la photo elle-même. La chronique “L’anecdote derrière l’image” présente des photographies parfois moins intéressantes visuellement – parfois elle n’auront même pas été publié sur mon blogue – mais pour laquelle il y a une bonne histoire à raconter

En 2005, j’étais au Loyalist College à Belleville (On) pour mon cours en photojournalisme. 17 Septembre 2005, armé de mon Canon 20D, je vais au Yardmen arena pour le dernier match présaison de l’année des Belleville Bulls de la OHL (équivalent de la LHJMQ).

Le soir même, j’envoie les photos au journal de la ville, le Belleville Intelligencer, sur un coup de tête. Le lendemain, l’éditeur photo me téléphone et me dit que leur seul photographe travaille sur semaine et de jour seulement. Il a besoin d’un pigiste pour couvrir toutes les parties locales des Bulls. C’est ainsi que j’ai obtenu mon premier contrat de pigiste. Un gros… 15$ par match!

De plus, sans le savoir, je prends des photos de leur nouvelle recrue très prometteuse, un certain PK Subban. Vous avez peut-être entendu parler de lui depuis…

PK

P.K. Subban Saturday September 17, 2005.

Stephane Delisle, enseignant en philosophie au CEGEP Limoilou

Pour la page Le Devoir de Philo du quotidien Le Devoir, on m’envoie photographier Stéphane Delisle, professeur au CÉGEP Limoilou qui a écrit le texte qui sera publié dans le journal. Quelques portraits, rien de bien compliqué.

Je choisis une classe vide, pour faire quelques photos de lui dans son environnement d’enseignant. Après une vingtaine de minutes, j’ai un certain nombre de photos utilisables. Rien pour mettre dans mon portfolio, mais quand même des photos intéressantes. Alors que je me prépare à ranger mes trucs et que je le remercie de sa collaboration, il m’ouvre une porte que je ne peux laisser se refermer.

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I am learning today the passing of Howard Large. I photographed him twice while I was working at the Windsor Star in the summer of 2006. Large was a World Ware II veteran, a member of the Essex Kent Scottish Regiment who took part in the Dieppe Landing. He was captured by the Germans and spent 3 years in a POW camp.

One thing will stay forever in my mind from the time I spent with him. At one point, I took a pause from shooting his portrait and asked him:

– Did you know Dieppe was just a test for the real landing? Did you know they did not expect you to come back, that it was going to be a butchery? 

He paused, then said:

– Yes. But we had a job to do.

Learn more about his life and passing on the Windsor Star.

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Il y a 24 ans aujourd’hui, Marc Lépine entrait à l’École Polytechnique à Montréal, tuait 14 femmes et blessait 14 personnes.

En 2008, je devais photographier sa mère, Monique, lors d’une entrevue avec une journaliste. J’ai déjà montré ces images. Je me souviens très bien d’un truc qu’elle a dit lors de l’entrevue.

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