Ça vous tente de m’accompagner en assignation? C’est possible aujourd’hui alors que je vous propose de regarder par dessus mon épaule alors que je documente pour Le Devoir la visite d’immigrants récents à Ste-Françoise. Les gens du coin aimeraient bien qu’ils viennent s’installer dans leur village.
– La photo est sur Facebook alors est maintenant dans le domaine public. – Tu as mis ta photo sur Twitter et c’est maintenant Twitter qui a les droits sur cette photo – Tu as posté ta photo sur Instagram alors maintenant tout le monde peut l’utiliser et même la revendre sans te le demander.
Ça vous semble familier comme affirmation? Et pourtant, c’est tout faux! Allons lire les conditions d’utilisation des différents médias sociaux. Vous savez, ces textes que vous avez lus avant de cocher « j’accepte les conditions d’utilisation » en vous inscrivant sur un réseau social?
Voici donc la section pertinente concernant le droit d’auteur sur les différents sites que vous utilisez.
Dans mon populaire billet 10 mauvaises bonnes raisons d’utiliser une photo trouvée sur Internet sans demander la permission au photographe, j’explique pourquoi n’est pas valide l’argument « Mais je ne fais pas d’argent avec cette photo! C’est juste pour [mon blogue / mon site web personnel / mon Facebook] ». Une conceptrice de site web l’a appris à la dure récemment alors que mon collègue de Sorel Maurice Parent vient de gagner 1800$ à la Cour des petites créances pour l’utilisation non autorisée de six de ses photos, et ce après 39 petites visites sur le site Internet de Sonia Gagnon.
« C’est un jugement en faveur de tous les photographes en fait. Mes photos portaient ma signature, mais elles ont été reproduites quand même sur un autre site sans mon accord. Le jugement met aussi en valeur que même à des fins non commerciales, la loi prévoit la protection des droits d’auteurs. Cela est essentiel pour nous. »
Time lapse of a big corporate event at the Ottawa Shaw Center. For 10 days, the huge room goes into various stages of preparation, layouts, and events.
10 days, 3 cameras, 45000 photos to play with.
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Il s’agit d’un des plus gros projets sur lequel j’ai travaillé. En février, je devais réaliser le time lapse d’un événement corporatif organisé par Ruby Sky Event Planning au Shaw Center d’Ottawa.
Six jours de préparation où la salle est en montage puis, pendant les trois jours de l’événement, plusieurs étapes de démontage et remontage pour accommoder une soirée d’ouverture, des discours, des ateliers, et une soirée de clôture incluant un souper grandiloquent et un concert rock.
Trois caméras, une photo aux 35 ou 45 secondes par appareil avec pour résultat un total de 45000 photos.
PS: Cliquez sur « plein écran / full screen » pour voir la vidéo en full-HD
Pour le journal Le Devoir, je suis allé photographier l’auteur Hans-Jurgen-Grief pour la sortie de son 14e livre. Après avoir fait quelques portraits très classiques, j’ai voulu faire un peu plus jazzé.
Il m’a longuement parlé de Complots à la cour des papes, son dernier livre. L’article du Devoir en parle en ces mots:
« Les complots sont aussi vieux que le monde », rappelle Hans-Jürgen Greif dans l’avant-propos de ses érudits Complots à la cour des papes. Rien n’est plus vrai. L’écrivain a choisi ici trois des plus célèbres complots de l’Histoire, se déroulant entre le début et l’apex de la Renaissance italienne, et qui tous avaient pour objectif de liquider un pape ou d’éliminer un ennemi du pape. « L’expérience prouve que celui qui n’a jamais confiance en personne ne sera jamais déçu », a écrit Leonardo da Vinci dans ses Carnets.
C’est alors que cet étrange objet dans sa bibliothèque a attiré mon attention. Un flash direct pour éclairer son visage, mettant par le fait même en silhouette l’avant-plan mystérieux, répliquait bien l’idée d’intrigue, de complot, et de jeux de pouvoir.
Le tout a reçu une bonne visibilité dans la version papier.