La nouvelle circulait depuis hier, mais tant qu’une source sérieuse n’avait pas confirmée, j’ai préféré rester loin de cette nouvelle. Mais le Rolling Stone a enquêté et Axl Rose a bien complété un DMCA takedown notice pour faire supprimer d’Internet les fameuses photos qui ont depuis été transformées en « meme » pour rire de son surplus de poids.

La photo a été prise par Boris Minkevich du Winnipeg Free Press lors d’un concert des Guns au MTS Centre.

Le DMCA takedown notice n’est recevable que s’il est demandé par le titulaire du droit d’auteur. L’hébergeur du site Internet est alors dans l’obligation de retirer la photo, à défaut de quoi il sera codéfendeur dans une poursuite de violation du droit d’auteur. C’est généralement suffisant pour que la photo soit retirée.

La question importante est donc: est-ce que Boris Minkevich, sous la recommandation du Free Press, a signé un release donnant le copyright au groupe? C’est le genre de release qui est de plus en plus requis pour avoir le privilège de photographier des concerts et s’il a été signé, alors Axl aurait légalement le droit de le faire. Par contre, il aura une probablement droit à une bonne dose de Streisand effect..

Vous pensiez que ce n’était pas important, ces releases?

– Hey Francis! Ici le Montreal Gazette. Pourrais-tu photographier un gars nommé François Marcotte? Je ne sais pas si tu as entendu l’histoire…
– Oui, j’en ai entendu parler un peu!

L’article du devoir de ce matin a eu des échos dans la plupart des médias québécois et a rebondi jusqu’à l’Assemblée nationale. Je suis donc retourné voir François pour le quotidien anglophone de Montréal et j’ai réalisé quelques nouvelles photos pour l’article Disabled man’s plea reignites debate about nursing home hygiene.

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Je suis très content de cette assignation. J’ai vu passé le lien vers le Gofundme de François Marcotte et je me doutais que ce serait une bonne histoire à raconter. J’ai envoyé ça à la journaliste du Devoir Isabelle Porter avec qui je collabore souvent. Elle a sauté sur l’histoire et nous sommes allés rencontrer François le jour même.

Ce matin, c’est est jouée en une: Recourir au socio-financement pour se laver. Elle est reprise par quelques médias. Des députés ont réagi à la radio.

L’histoire vous touche? Douches et kilomètres, le GoFundMe de François.

François Marcotte

François Marcotte

Une assignation émotive pour Le Devoir hier alors que moi et la journaliste Isabelle Porter avons rencontré la famille Al Oufan, des réfugiés syriens établis à Lévis.

Mais le plus gros problème des Al Oufan concerne leur fils de 14 ans, Moussa, qui se trouve en Allemagne loin d’eux. À la simple mention du jeune homme, les deux parents fondent en larmes. « Elle a très mal, dit l’interprète en parlant de la mère. Tous les jours, quand elle parle à son fils, il pleure. […] Sa vie est difficile sans la présence de sa mère. » (…) Les yeux des parents sont gorgés de larmes. L’interprète peine à contenir les siennes. « Je les côtoie beaucoup. Je vois quand la mère cuisine quelque chose, la première chose qu’elle dit, c’est que son fils aurait aimé ça, qu’elle aurait aimé qu’il soit là. C’est toute sa vie. ».

Le texte est disponible en ligne: Les réfugiés syriens et le mur administratif.

Des immigrants syriens à Lévis le 20 mai 2016. Photo Francis Vachon pour Le Devoir. Des immigrants syriens à Lévis le 20 mai 2016. Photo Francis Vachon pour Le Devoir.


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