Earlier this week, I drove Thetford Mines. I wanted to get some stock photos of the decaying asbestos mining industry. The city became a hub for one of the world’s largest asbestos-producing regions before the industry went to a major slum when health concern was raised starting to appear some decades ago.
The huge mine tails, the abandoned mines, and the one still active are very impressive and gave me some cool photo. Here is some, but see more on my Thetford Mines asbestos mining stock photo collection.
Plus tôt cette semaine, je suis allé dans la région québécoise de Chaudière-Appalaches jusqu’à Thetford Mines. Je voulais ajouter à ma collection d’images quelques photos de l’industrie de l’amiante. La ville était auparavant un des plus importants centres miniers de cette industrie jusqu’à ce que les risques pour la santé lors de l’utilisation de ce produit ont été évoqués il y a quelques décennies.
Les haldes (énormes montagnes de résidus miniers), les sites abandonnés et les mines toujours en fonction m’ont donné quelques photos très impressionnantes. En voici quelques-unes, mais vous pouvez en voir plus sur ma galerie de stock photo de l’industrie de l’amiante à Thetford Mines.
Abandoned asbestos mining site is pictured in Thetford Mines (Quebec, Canada) May 13, 2009. Thetford Mines was founded in 1876 after the discovery of large asbestos deposits in the area, and the city became a hub for one of the world’s largest asbestos-producing regions.
Abandoned asbestos mining site in Thetford Mine
Abandoned asbestos mining site in Thetford Mine
Rusting dump trucks are pictured on an abandoned asbestos mining site in Thetford Mines (Quebec, Canada) May 13, 2009
An abandoned railroad is seen beside an asbestos mine tailings in Thetford Mines (Quebec, Canada) May 13, 2009
LAB (Lake Asbestos Mine / Mine Lac d’Amiante) asbestos mining site in the Black Lake district of Thetford Mines (Quebec, Canada) May 13, 2009
Jean Charest lors de l’inauguration de la Promenade Samuel-de-Champlain le 24 juin 2008 à Québec (Photo Francis Vachon)
L’été passé, un jeune photojournaliste en (très) début de carrière m’a présenté son portfolio pour recevoir une critique. Parmi ces images, une photo de Jean Charest (Premier ministre du Québec). Pas très bonne, je dois préciser.
« Si ce n’était pas Jean Charest, aurais-tu mis cette photo dans ton portfolio? »
« Non. Mais c’est Jean Charest! »
« Écoutes. Des photos de Jean Charest, j’en ai fait en masse. Les éditeurs photo, ils en voient tous les jours des photos de Jean Charest. Ça ne nous impressionne pas Jean Charest. Si la photo n’était pas assez bonne pour être dans ton portfolio si c’était Jo Nobody à la place de Jean Charest, alors enlève-la de ton book »
Et il là enlevé. Et quelques mois plus tard, il était engagé dans un quotidien de Montréal.
Parfois, on devient attaché émotivement à une image. Parce qu’on admire la personne que l’on a photographiée. Parce que l’accès a été très difficile et qu’on est fière d’avoir réussi à prendre la photo. Parce que c’est une personne très connue. Parce qu’on a fait du « hiking » en montagne sous la pluie pendant 4 jours pour faire la photo.
Cependant, la personne qui regarde le résultat final n’a pas cet attachement émotif et la regarde froidement pour ce qu’elle est. Si vous montrez la photo à 10 personnes et que les 10 vous disent qu’elle n’est pas très bonne… C’est probablement par ce que c’est le cas. Gardez-la pour vous, mais retirez-la de votre portefolio.
PS : Je ne dis pas que c’est À CAUSE DE MOI que le photographe a été engagé. Ce jeune homme avait d’abord un immense désir de réussir dans ce domaine. Il a rencontré plusieurs personnes, a fait l’éponge, absorbant toute l’information qu’il pouvait. Il a mis tout cela en pratique, et cela lui a réussi.