10 mauvaises bonnes raisons d’utiliser une photo trouvée sur Internet sans demander la permission au photographe

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Vous pensez avoir une bonne raison pour utiliser une photo trouvée sur Internet sans demander l’autorisation au photographe? Voyons voir si elle est valide et qu’elle respecte le droit d’auteur…
(PS: Vous êtes un photographe et quelqu’un utilise votre photo sans votre consentement? Consultez mon billet Quoi faire en cas d’utilisation non-autorisée d’une de vos photos?)

1. Il n’y avait pas de mention de “copyright” sur la photo

Le droit d’auteur existe par défaut. Aussitôt qu’un photographe amateur ou professionnel appuie sur le déclencheur de sa caméra, toute la puissance de la Loi sur le droit d’auteur est alors associé à cette photo. Un photographe n’a donc pas à mettre une mention de copyright sur la photo ou sur son site web pour qu’elle soit protégé par la Loi sur le droit d’auteur.

2. C’est sur Internet alors c’est gratuit

Une photo ne tombe pas magiquement dans le domaine public une fois mise sur Internet. Le photographe conserve son droit d’auteur et elle est protégé par cette loi jusqu’à 50 ans après la mort du photographe (50 au Québec, 70 en France). Ce n’est qu’ensuite qu’elle tombe dans le domaine public.

3. C’est sur Google Image alors c’est gratuit

Google Image n’est pas une banque d’image gratuite. Google ne possède pas les droits sur les photos présentées comme résultat de recherche. Il s’agit d’un moteur de recherche permettant de trouver des images dont le droit d’auteur appartient à d’autre.

4. C’est sur Facebook alors c’est maintenant dans le domaine public

Contrairement à la croyance populaire, un photographe mettant une photo sur Facebook ne perd pas son droit d’auteur. La photo ne peut être partagée sur Facebook que par la fonction “partager/share” et seulement si le photographe le permet via les paramètre de sécurité et de vie privé. C’est d’ailleurs le cas pour tous les médias sociaux, comme je l’explique dans ce billet.

5. Mais je ne fais pas d’argent avec cette photo! C’est juste pour [mon blogue / mon site web personnel / mon Facebook]

Le fait de faire de l’argent ou non ne change rien. La loi sur le droit d’auteur prévoie des dommages et intérêt de 100$ à 5000$ par photo utilisée sans autorisation dans un cadre non-commercial (500$ à 20000$ dans un cadre commercial)

6. Il y avait [le logo / le nom / l’adresse courriel] du photographe sur la photo. Il a mis ces informations pour se faire de la publicité lorsqu’on utilise sa photo, non?

Non. Juste… Non…

7. Cette photo n’est pas assez [belle / originale] pour être protégé par droit d’auteur

Photographiez une feuille blanche déposée sur une table blanche pendant une tempête de neige avec la caméra de votre iPhone. Votre photo sera autant protégée par la Loi sur le droit d’auteur que la dernière photo d’une célébrité prise par Annie Leibovitz prise avec 200,000$ d’équipement.
Note/ajout: Ce point est bel et bien valide au Canada. Étant québécois, j’approche évidemment ce blogue avec une vision québéco-canadienne. Cependant, certains amis français me précisent qu’il y a un « minimum de recherche esthétique » pour qu’une oeuvre soit protégée en France.

8. Mais j’apparais sur la photo! Alors j’ai le droit de l’utiliser!

Cela semblerait logique, mais non. Au sens légal, le photographe a le droit d’auteur sur cette photo car il s’agit de son interprétation artistique de votre personne. En tant que sujet, vous n’avez aucun droit sur la photo. Dans certains cas, vous pourriez utiliser le droit à l’image pour vous opposer à sa publication si vous êtes en France ou au Québec, mais c’est cela ne vous donnera aucun droit sur les photos.

9. J’ai mis le nom du photographe sous la photo sur ma page web. Je lui fais de la publicité!

En 7 ans en tant que photographe professionnel, il ne m’est jamais arrivé qu’un client ne me contact en m’expliquant qu’il a vue mon nom sous une photo. 
Le droit d’auteur comporte la notion de “monopole d’exploitation économique”. Seul le titulaire du droit d’auteur peut décider de l’utilisation d’une photo. Lui faire de la publicité pour compenser l’utilisation non-autorisée de sa photo n’est pas une excuse valable ou légale. D’autant plus qu’indiquer le nom du photographe est une obligation par la loi, même lorsqu’une licence a été achetée en bonne et dû forme.

10. Des millions de personnes le font!

Cet argument est invalide. À moins bien sûr que vous ne soyez capable de trouver l’article de loi mentionnant combien de personne commentant un acte illégal est nécessaire pour que cet acte devienne légal.

Bonus: en savoir plus sur le droit d’auteur

Intéressé à en savoir plus sur le droit d’auteur? Regardez ma capsule Droits d’auteur pour la photographie: tout ce que vous devez savoir en tant que photographe

Comments (160)

  • J’ai envoyé une mise en demeure à un site de nouvelles qui aurais utilisé une photo sans ma permission dans un article. Ils m’ont répondu ce matin par courriel que son utilisation est « légale » comme quoi c’est de l’usage équitable…

    Il y a plein de publicités sur leurs pages de nouvelles comme source de revenu, et ils ont simplement besoin de marquer mon nom en dessous de ma photo pour pas se mettre dans le trouble? Personellement, j’en crois pas un seul mot.

    Qu’en pensez vous?

  • @Francis : Je sais que le post date de 2013 mais je me posais la question puisqu’il est toujours d’actualité.

    Donc, admettons que j’ai pris une photo en 2011, alors que j’étudiais en photographie, de deux personnes dans un bar et qu’une chaîne de télévision bien connue qui appartient à un consortium qui a le monopole des médias au Québec et qui produit des émissions de télé-réalité utilise une de mes photos et la diffuse lors d’une diffusion télévisuelle de plusieurs millions de vues et disponible en continu depuis 2018 sur un de leur site web et qu’un de mes contacts vient de m’informer de cette diffusion … Suis-je en droit de demander une compensation pour l’utilisation de cette photo ?

  • Effectivement Eddie. C’est pour ça que j’ai indiqué « La photo ne peut être partagée sur Facebook que par la fonction “partager/share” et seulement si le photographe le permet via les paramètre de sécurité et de vie privé. »

  • Je pensais à une chose:

    Une bonne raison d’utiliser une photo trouvée sur un réseau social sans demander la permission au photographe:

    – La photo est postée en « mode Public » (paramétrage du type « tout le monde peut voir ma photo ») par quelqu’un qui en est l’auteur, en détient les droits, et a accepté les clauses des CGU du Réseau Social (en cliquant « J’accepte »)

    – La republication par un tiers se fait dans le respect des clauses des CGU du Réseau Social: en utilisant les fonctions d’encapsulage (EMBED) fournies par le réseau social. ça doit valoir aussi pour l’utilisation d’interface de programmation applicative (API).

    Il me semble que, dés lors, mais ça mériterait d’être approfondi et vérifié, le tiers qui partagerait la photo ne commettrait aucune infraction, ayant respecté les CGU du réseau social en utilisant les fonctions de ce réseau.

    Si des législations nationnales s’appliquaient, ne devraient t’elles pas régler le cas avec les entreprises qui gèrent ces outils sociaux ?

  • Merci Francis!

    C’est toujours pertinents tes articles et sujets que tu apportes.
    Ça vulgarise bien pour monsieur et madame tout le monde et même pour les photographes! :)

  • Bonjour,

    J’aimerais imprimer une photo ou un poster pour mon usage personnel pour en faire un poster avec des dimensions spéciales.
    C’est possible?
    Car dès que je veux télécharger une photo sur un site, c’est tout de suite pour un usage professionnel, ce qui n’est pas du tout mon cas…

    Donc, soit je pirate la photo ou je paye un usage professionnel, c’est cela?

    Merci

  • Les photographes et leur égaux…
    J’adore la façon dont vous parlez alors qu’il y a souvent bien plus de choses à vous reprocher qu’à un modèle.
    Le modèle ne peut diffuser les photos lorsque l’utilisation des dites photos sort du cadre conclu avant la séance et le contrat. Pas de contrat? ah bah c’est dommage car sans stipulation d’un cadre précis, le modèle à le droit d’utiliser les photos quand il veut. Même si vous apportez la preuve que c’est vous qui avez pris les photos, sans contrat impossible de définir quelle devait être l’utilisation des photos. Le modèle peut donc jouir pleinement de son droit à l’image. Vous par contre, vous ne pouvez pas diffuser les photos d’un modèle si c’est dans un cadre et dans un but autre que celui défini sur le contrat. Pas de contrat? ah bah c’est dommage car là par contre, vous n’avez pas le droit d’utiliser les photos selon votre bon vouloir car si rien n’indique (le contrat) que le modèle a donné son accord pour les photos, il apparaît évident que si il pose, il a accepté d’être photographié. Mais si rien ne dit dans quel domaine vous pouvez les diffuser ou commercialiser, vous devez obtenir l’accord du modèle

  • Bonjours ^^
    Merci pour ces informations.
    J’aurais une petite question à titre personnel. J’espère que vous pourrez m’aider.
    J’avais posté sur mon site et sur mes pages FB/Twitter/Pinterest des extraits des illustrations que j’ai réalisées pour un éditeur. L’éditeur en question me réclame des dommages et intérêts parce que je n’avais pas son accord écrit et parce que j’ai parfois oublié de mettre les copyrights.
    Si je n’ai plus le droit de mettre des extraits de mes créations publiées chez lui, est-ce que je peux au moins faire suivre des images présentes sur le FB/Twitter/Pinterest de l’éditeur via les fonctions présentes sur ces réseaux sociaux ?
    Merci pour votre aide,

  • Toujours d’actualité, bien sûr… et malheureusement toujours aussi ignoré.
    Pour les accréditations, sujet récurrent et polémique, rien ne vaut un accord écrit . Pour le reste, il est clair que l’on empêchera jamais à 100% l’usage illicite, mais entre partager une photo sur un réseau social (qui généralement laisse une trace de l’auteur) et utiliser une image pour ses propres objectfs commerciaux, il y a une marge !
    Bref, merci pour ce rappel simple et clair

  • Hors sujet mais qui y revient par le bande, j’ai regardé une partie de ton portfolio, j’ai vu un certain nombre de photos d’artistes sur scène. En pensant au récent débat lancé notamment par les Foo Fighters et le reine du pop Taylor Swift à l’égard des photos de concert je me suis demandé si tu avais eu l’autorisation de prendre les photos et si tu en vend, dois-tu payer des droits aux artistes ?

  • Tour ça est bien beau mais penser soumettre le web à toutes ces restrictions est de l’ordre du fantasme. Je ne connais pas les chiffres mais à vue de nez, j’ai l’impression que 95% des photos qu’on voit circuler sur les sites et les réseaux sociaux sont des photos dont les droits n’ont pas été pris en considération. On a qu’à penser à ce que le Web a fait pour la musique et la vente de CD, DVD etc. Des consortiums des plus grandes firmes d’avocats en amérique ont essayé sans sucès de judiciariser le web. Vouloir empêcher ça, serait comme d’essayer d’arrêter les marées… Et si un photographe veut coute que coute interdire la circulation libre de ses photos, il a toujours la liberté de ne pas les rendre disponibles sur le Web. Mais comme le web est aussi en train de manger les plateformes écrites, le photographe en question n’est pas sorti de l’auberge… TOUS les gens que je connais publient des photos partagées, ramassées ou vampirisées ailleurs, tant et si bien qu’on ne sait plus où ça finit ni où ça commence. Je reste convaincu qu’on ne pourrait poursuivre un utilisateur de Facebook pour un règlement monétaire si l’utilisateur a re publié une photo avec le nom de l’auteur ou de celui qui l’a publié avant lui. Par contre, si une entreprise commerciale utilise des photos à des fins commerciales, là c’est une autre histoire.

  • Le droit à l’image et l’utilisation de photographies dont le sujet est une personne. La diffusion de photos de personnes est assujettie à des restrictions. Capter ou utiliser l’image ou la voix d’une personne sans son autorisation peut constituer une atteinte à sa vie privée.

    Par exemple, la diffusion sur un site web de photographies ou vidéos dont le sujet est une personne ou un groupe de personnes nécessite le consentement de la personne photographiée ou filmée et du parent/titulaire de l’autorité parentale, si le sujet est à l’école primaire et n’a pas la capacité d’apprécier l’ensemble des conséquences associées à ce geste. De même, le droit des personnes de s’opposer à la diffusion de leur image, même prise dans un lieu public, a pris une grande ampleur depuis quelques années; cela a donc accru la nécessité de bien analyser les enjeux attachés à la décision de placer une image sur un environnement Internet.

    Le droit d’auteur et l’utilisation de photographies. Numériser la photographie d’une personne nécessite un double accord : celui de la personne concernée, qu’elle soit connue ou non (en vertu de son droit à l’image vu ci-haut) et celui de l’auteur de la photographie, puisqu’il s’agit là d’une œuvre protégée par le droit d’auteur.

  • je melange les carte, moi je vole aucune photo je poste des LIEN sur mon blog qui son des photos!

    il y a une jurisprudence au quebec comme quoi ses legal des poster des « liens » de site , photo, video etc..

    DONC legal!

  • Bonjour Francis …
    Je viens de mentionner votre article sur mon blog dans un article consacré à Pixabay … techniquement en copiant simplement le lien vers votre site dans la case prévue à cet effet par over-blog dans mon administration… et la photo qui illustre votre article apparait automatiquement ( j’avais le choix entre 5 photos de votre site et j’aurais pu aussi supprimer l’image )… Qu’en pensez-vous ?

    Aurais-je dû vous demander l’autorisation ?

    Cordi@lement

    alain l.

  • L’article est très bien mais j’aurais apprécié voir la démarche légale pour pouvoir utiliser la photo de quelqu’un d’autre.

  • Emportée par l’étonnement, j’ai mis trop vite un commentaire. J’ai lu le billet attaché, certaines rêgles rappelées sont très utiles à ceux qui pensent que tout ce qui est sur internet est à tout le monde.

  • Petite précision, (en France) le droit d’auteur est assez large merci de le rappeler …eh eh dans tous les sens.

    Donc amis photographes les photos en extérieur merci de demander à l’architecte des bâtiments qui sont dans le fond, l’autorisation et de lui reverser des sous si vous en faites un usage commercial de vos images.

    Ah oui du coup c’est valable pour tous les touristes qui se prennent en photo devant des bâtiments ou monuments modernes.

    Bon après c’est pas aussi simple… mais ce qui est valable pour les uns l’est pour les autres.

  • Merci de m’autoriser a utiliser cette note, je souhaiterais la mettre sur mon site, histoire de contribuer a la diffusion de ce message.

    Répopnse par mail souhaitée

    Merci d’avance et bon courage

  • Vos arguments sont effectivement pertinents, mais deux points sont à préciser…

    En France, toutes les photos ne sont pas protégées, contrairement à ce que vous dites. Il faut pour cela qu’elles soient reconnues comme des oeuvres de l’esprit, c’est à dire « empreintes de la personnalité de l’auteur ». Cela met en général un terme à tous les recours de ceux qui photographient un tableau à plat, ou une feuille blanche.

    Ensuite, le montant des dommages et intérêts accordés, est en général en rapport avec le préjudice subi et/ou l’avantage économique retiré par celui qui a copié l’image sans autorisation. Je vous laisse imaginer le montant que vous percevrez dans le cas d’une utilisation non autorisée sur le blog d’un collégien.

    Pour finir, se pose la question de la charge de la preuve : il vous faut prouver que l’image a été utilisée de manière indue, et il va aussi vous falloir prouver que vous êtes bien l’auteur… sachant qu’exhiber un exemplaire numérique identique à la reproduction ne suffit plus forcémment au juge.

    En conclusion, si vous voulez protéger vos oeuvres, tramez dans un coin votre nom, cela évitera bien des souçis à beaucoup de monde. Cela contribuera à votre notoriété si des sites non commerciaux les utilisent, et poursuivez plutôt les seuls sites commerciaux. Ce n’est effectivement pas la loi en vigueur, mais cela a des chances d’être plus efficace.

    De manière subsidiaire, vous ne connaissez visiblement pas la réponse à votre question 10 : un acte illégal devient légal à partir du moment où une majorité de parlementaires votent un texte qui en dispose ainsi. En matière de propriété intellectuelle, cela déjà été le cas, avec notamment l’introduction en 2009 de l’exception en faveur de l’enseignement et de la recherche, qui autorise les enseignants à utiliser vos oeuvre dans le cadre de leur enseignement.

    Quoi qu’il en soit, le problème n’est pas simple… et ne va pas manquer d’évoluer dans les années à venir. Espérons que le bons sens saura prévaloir !

  • Hello ! Merci pour ce bon petit résumé en matière de droits de la propriété intellectuelle. Cependant, il me semble que vous commettez une erreur, une seule : vous oubliez la notion de seuil d’originalité, qui fait que justement, la photo d’un fond blanc, si elle est bien protégée par le droit d’auteur et n’est donc pas libre de droits au sens strict, ne pourra pas être protégée en cas de plagiat. Et c’est heureux, d’ailleurs. Pour répondre à Vincent, commentaire n°130, là aussi tout dépend du degré d’originalité. Les tribunaux, au moins en France et sans doute dans la plupart des pays appliquant la convention de Berne sur le droit à la propriété intellectuelle, reconnaissent un droit de détournement et de caricature mais sont très peu tolérants à ce sujet : il faut vraiment, VRAIMENT atteindre un nouveau seuil d’originalité dans la nouvelle oeuvre, ou encore que l’aspect satirique / comique soit évident. Utiliser cet argument pour justifier un plagiat ou une contrefaçon (le premier est une nouvelle oeuvre faite avec une ressemblance flagrante ou à l’identique, la seconde, une copie pure et simple) serait très risqué.

  • Bonjour,
    J’ai un ami qui est dans le domaine de la télévision, il a remarqué qu’une personne avait ouvert une communauté sur Facebook en son nom sans lui demander, la personne qui a ouvert la communauté écrit plein de choses qui n’est pas vrai, et mon ami n’aime pas cela
    Qu’est que mon ami peut-faire?

    Je vous remercies d’avance

  • Est-ce qu’on peut utiliser une photo de photographe pro, mais qui n’est pas signée ? Je précise que je veux mettre la photo sur mon e-boutique (donc, à but commercial). Du fait, que la photo n’est pas signée, je ne sais pas à qui demander l’autorisation pour l’utiliser ?

  • 100% d’accord avec ces 10 points. Seulement, n’oublions pas que, même si le droit d’auteur protège automatiquement une photo (dans le cas présent), si l’auteur n’interdit pas clairement l’utilisation de son image, alors il donne son autorisation tacite. Autrement-dit : si il ne l’a pas interdit clairement, et qu’il ne proteste pas, c’est légal.

    Bien évidemment, si l’auteur fait jouer ses droits par la suite, il obtiendra réparation dans une certaine mesure, puisqu’il exerce sont droit d’auteur.

  • With havin so much content do you ever run into any issues of plagorism or copyright infringement?

    My site has a lot of exclusive content I’ve either
    written myself or outsourced but it appears a lot of it
    is popping it up all over the web without my permission.
    Do you know any solutions to help reduce content from being stolen?
    I’d truly appreciate it.

  • Bonjour Francis,

    T’expliques bien le © Copyright. Mais tu omets totalement de parler du Creative Commons…

    Donc, OUI, dans un monde où il n’y a que le © Copyright comme mécanique pour disposer de ses oeuvres, tes 10 points sont «top top top» pertinents!

    Mais comme il existe aussi un univers où les créateurs adoptent des licences plus FLEXIBLES, afin de s’assurer que la collectivité puisse – elle aussi – bénéficier en totalité ou en partie du travail du créateur, alors il devient un nécessaire pour bien conseiller tes lecteurs que tu parles de Creative Commons, afin de balancer tes propos.

    Alors profites-en cher ami : j’ai tout préparé pour toi par écrit ici et tu as le droit de reprendre mon contenu juste en me citant, tant que tu ne le vends pas! http://guillaumedeziel.com/creative-commons-101

    Enjoy!

    Guillaume Déziel
    Stratège en marketing culturel

  • Il y a quelques années, dans le cadre d’un projet d’exposition, j’ai pris des photos de deux artistes. Je leur ai fait signer un contrat en vertu duquel ils devaient 1. me demander la permission de publier les photos que je leur donnais et, si la permission était accordée, 2. inscrire mon nom en regard de la photo.
    Une des deux artistes m’a demandé la permission de publier les photos sur sa page Facebook, après les avoir publiées… Plus tard, autre demande de permission pour un concours de musique. Permission accordée.
    En 2012, en ouvrant mon journal régional, j’aperçois en sépia (alors que la photo était en noir et blanc) une de mes photos, sans qu’on m’ait demandé la permission et sans la mention de mon nom. J’envoie une facture. Protestations. Refus de payer. Je vais aux petites créances. Les deux artistes se retournent et poursuivent l’organisme culturel en cause et le journal pour ne pas avoir mentionné mon nom.
    Le juge oublie que la permission n’a pas été demandée et condamne l’organisme culturel à me dédommager pour n’avoir pas précisé au journal de mettre mon nom en regard de la photo.
    Comme je fais affaire avec le même organisme culturel qui m’a accordé des expositions solo à quelques reprises, je lui ai donné quittance de sa dette. Je n’ai donc rien reçu et les deux voleurs d’images sont morts de rire.
    On dit que 49 % des Québécois sont analphabètes fonctionnels. Il faut croire que parmi ceux-là il y a aussi des juges qui ne savent même pas lire un contrat!

  • Très bien résumé.
    Je suis confronté à ces croyances par mes clients, qui me demandent de chercher souvent des images complémentaires sur Internet… Ces mêmes clients ont bien sûr installé des caméras de surveillance pour qu’on ne leur prenne pas leurs affaires, leurs produits, leurs fruits et légumes etc…

    En ce moment, il y a des procès assez détestables sur le fait d’être « auteur » (sous-entendu artiste) ou pas.
    Qui fait dire à certains avocats qu’une photographie banale ne peut être défendable, ou profit d’une photographie originale.
    Le sens original étant dévié de son sens, car une photo originale (dans le sens origine), n’a pas besoin d’être originale (non banale), pour être autant protégée que toute autre photo…

    Sujet complexe.

  • PS: Si tu vois une décapotable avec les clés le contact, est-ce que tu vas la voler?

    Si oui, je peux rien pour toi.

    Si non, est-ce que tu ne la vole pas parce que tu as peur de te faire prendre, ou parce-ce que tu SAIS que c’est pas bien de voler?

  • C’est tres honorable comme article mais en meme temps un peu de la foutaise. Internet est un bordel a ciel ouvert. Afficher ses photos sur internet c’est comme laisser les clés dans sa voiture décapotable.
    Alors quoi, je vais mettre mes photos sur internet comme on met des pieges dans la foret? je tends un piege et j’attends les voleurs? c’est quoi??

  • Merci Francis je lis tout ca.
    J’ai demandé ce matin conseil à mon récent éditeur, pour savoir dans quel ordre procéder. Et vos conseils sont aussi fort importants.
    Reste à réfléchir pour moi à quel dédommagement je suis en droit réclamer si jamais cela se présente, sachant que le tirage du magazine est tout de meme chiffré à 300000 exemplaires en Italie.
    Merci!

  • Bonjour à tous
    J ai vu obtenir de bonnes informations en lisant votre blog. Merci.
    Je viens d’apprendre qu’un de mes collages a été publié en Italie ce mois, par un grand magazine de mode, en illustration d’un article sur la psychologie sans rapport avec moi ou mon travail, meme si j’ai été bien crédité de mon nom.
    Que puis-je faire / Que dois-je faire selon vous?
    Merci

  • Et si , tout simplement, et bien sur, s’il est possible de trouver l’auteur, celui qui aime et voudrait une photo,tout simplement la demandait à l’auteur…ne serait ce pas plus correct?
    On m’a piqué quelques photos sans me le dire, je vous garantie que je n’ai pas apprécié, par contre, toutes celles que l’on m’a demandé, ont été offertes avec plaisir!
    Je parle évidement des amateurs, les professionnels, c’est différent, c’est leur gagne pain, il n’y a rien d’anormal à ce qu’ils demandent de l’argent en échange.
    Et je trouve tout à fait logique de demander avant de prendre une chose, quelqu’elle soit, qui appartient à une autre personne…
    C’est ce que l’on m’a appris dans ma jeunesse, mais je crois que cette règle n’existe plus trop, ça me plait alors je prend, ben pourquoi pas!

  • c’est impressionnant comment les individu élude la question du salaire pour un travail donné :

    vous avez un travail? et si je vous le prenais pour dire ensuite que c’est moi qui l’ait fait et que j’en touche le salaire à votre place…

    comment vous reagiriez ?
    alors toujours pour le partage libre pour tous et par tout le monde ?
    parce que dans ce cas il va falloir augmenter vos impots pour payer le rsa ou le revenu de bien etre social et l’augmenter meme…. quoi? vous voulez pas payer non plus ?….

    les artistes utilisent le net pour se faire connaitre de ceux qui souhaitent acheter leur travail… ils ne sont pas tous enfermés dans des galeries ou des musées…

  • En dehors de la chiée invraisemblable de fautes d’orthographe et de syntaxe que j’ai relevé je constate que nombre d’entre vous revendiquent des droits sur le web (qui n’est qu’une partie d’internet). Ce sont-ils demandés un bref instant à qui appartenait ce web dont ils revendiquent l’accès et l’usage sans en payer les droits ?

  • Hicham, ce n’est pas la même chose que de laisser la porte de chez soi ouverte, le web offre plutôt une clef d’accès, une contre-façon.
    Mais dans les 2 cas le vol n’en devient pas plus légal. Mais tu as raisons, nous ne vivons pas dans un monde de bisounours. Quoi que nous ferons comme changement il y aura toujours des gens qui arriveront à les voler, une sorte d’obsession photographique stupide qui ne fait que faire pire que mieux.

  • Zegratman, Le copyright n’a rien avoir avec l’argent, tu fais un métier, je suppose que tu préfère le faire en étant payé, si il n’y a pas de copyright, tu n’as pas d’argent, les gens prendraient la photo comme ça. Moi je ne suis pas photographe mais je n’aimerai pas non plus voir mes photos partout ailleurs comme elle ne m’appartenait pas. On réfléchit avant les critiques stupides.

  • Jacques, graphiste indépendant

    Très bon article, j’adore et j’adhère !! Il manque peut etre une petite suite sur comment contacter l’auteur de la photo pour une autorisation par exemple… Hate de lire la suite :)

  • Bonjour Francis, intéressant ton blog. Est-ce que je peux l’utiliser.
    Récemment, je photographiais un spectacle de danse. Pour promouvoir la vente des photos, j’avais amené un album photos comprenant des agrandissements 8″x12″. Il y avait entre autre des photos prisees l’année précédente pour cette école de danse ainsi que des photos prises lors d’un événement Star Acadie, une compétition de chanteurs. Le lendemain, un photographe me dit que des photos de mon album avaient été publié sur facebook. Certains jeunes avaient photographié les photos de mon album avec leur téléphone portable…

  • Pour moi le fait de placer des photographies sur internet, en sachant pertinemment que ces photos sont facilement disponibles pour la copie et la distribution, implique que l’on accepte que ces photos soient éventuellement utilisées…

    D’autre part, il est vrai que la loi sur les droits d’auteur concerne aussi les photographies, images et même, à la limite, les écrits. Mais vous conviendrez qu’il serait assez complexe, à moins bien sûr d’un abus ayant nui à la réputation ou encore permis un gain monétaire par utilisation de « média », de faire des poursuites judiciaires ou encore de demander des mandats de perquisition… Encore faudrait-il prendre des risques financiers d,autant plus que les jurisprudences en ce domaine particulier sont excessivement rares !!! Ensuite, aller argumenter avec un juge alors que lui-même connait très bien toute la facilité d’utilisation du contenu WEB : il vous demanderait « si vous voulez que vos photos ne soient pas copiées alors pourquoi les placer sur Internet ? »… Assez difficile à défendre comme point de vue…

  • L’idée est louable, vous expliquez 10 mauvaises bonnes raison d’utiliser une photo sur internet sans demander la permission à l’auteur, et vous devriez appronfondir votre sujet en expliquant ce qui est possible de faire, car ce n’est toujours nécessaire de demander la permission à l’auteur si il a défini des copyrights/crédits/licences.

    – Le sections crédits ou copyrights présentes sur nombres de sites tels que AFP ou Reuter, et qui sont très explicites.

    – Les licences Creatives Commons, elles aussi présentes sur nombres de sites tel que wikipedia, qui sont gratuites et qui sont très explicites sur les droits d’auteurs et les utilisation possibles.
    http://creativecommons.org/

    Et attentions au droit à l’image sur le point numéro 8.
    Et je pense qu’il obligatoire d’insister sur la législation concernant les personnes mineures, qui est extrêmement stricte et encadrée.

  • Merci! A diffuser le plus largement possible. C’est incroyable à quel point, en France en particulier, les gens s’imaginent qu’une photo publiée sur le net appartient systématiquement au domaine public.

  • Quelques petites erreurs, le domaine public ce n’est pas 50 mais 70 ans après la mort de l’auteur en France.
    On distingue aussi la partie civile (droits d’auteurs) et la partie pénale (délit de contrefaçon… ça, c’est pour la photo photographiée et même diffusée sans citer l’auteur).

    Quant à la photo du petit Grégory, ils risquent de payer très cher, même s’ils l’ont retirée. A double titre, droits d’auteur et droit à l’image.

    Et pour les arguments fallacieux, si certains veulent faire du bénévolat, c’est leur droit et c’est très bien, mais on a encore le droit de choisir pour qui on veut être bénévole. Internet est en accès libre ? Alors personne ne paie son fournisseur d’accès ni n’a jamais payé ses factures téléphoniques quand on utilisait de vieux modems si j’ai tout compris.

  • Comme si j’avais le temps de me casser le cul à contacter tous les auteurs de graphiques, schémas et photos pour obtenir leur autorisation pour une présentation en commité restreint académique.

    Va falloir vous contenter d’être cité dans la bibliographie comme tous les autres.

  • « En tant que sujet, vous n’avez aucun droit sur la photo »

    Si ce n’est de s’opposer à sa publication au nom « du droit à l’image »
    Assez étrange que vous ayez omis ce détail. Ce qui laisse planer un certain doute quant à la véracité des informations que vous publiez

  • En lisant ces informations je me pose les questions suivantes :
    – Pourquoi les photographes mettent ils leur photos sur Internet alors qu’ils savent pertinemment que l’utilisateur à la possibilité de faire une copier/coller ? c’est comme laisser la porte de chez soit ouverte et se demander pourquoi on s’est fait voler (une assurance ne vous dédommagera pas s’il n’y a pas d’infraction)
    – Pourquoi les photographes ne mettent ils pas leurs photos sur le net dans une qualité moindre, cela évitera de pouvoir les réutiliser à souhait ?
    – Quid : Si je m’amuse à prendre en photo une photo, en ai-je les droits d’auteur ?

    Tout ça pour dire qu’il faut arrêter de croire que nous vivons dans le monde des bisousnourse et que pour éviter tout vol de photos, il faut en contrôler l’accès !

  • « 8. Mais j’apparais sur la photo! Alors j’ai le droit de l’utiliser! ? Cela semblerait logique, mais non. Au sens légal, le photographe a le droit d’auteur sur cette photo car il s’agit de son interprétation artistique de votre personne. En tant que sujet, vous n’avez aucun droit sur la photo. »

    oui et non
    car si je suis sur la photo (sans foule) et que l’auteur utilise la photo et la diffuse bin il y a atteinte au droit à l’image

  • Bonjour Bonjour chers amis Photographe,

    J’espère que vous n’avez jamais téléchargé une musique ou un film sur internet ? Non parce qu’on est en 2013 quand même…

    Photographe c’est un métier on est d’accord. Internet c’est une zone d’échange et de partage de l’information, de la culture, pour qu’un maximum y est accès gratuitement. C’est le principe, avec ses abus comme dans toutes bonnes idéologies.

    Regardez tous les gentils codeurs qui vous font des programmes et des services gratuitement. Wikipédia, Facebook, Pinterest, 500px et tout le reste. Vous êtes bien content de les utiliser ou pas ?
    Je vous invite à lire cet article ça ne pourra que vous faire du bien : http://www.wethenet.eu/2011/01/la-philosophie-politique-des-concepteurs-dinternet/

    Ils proposent tout cela gratuitement et imaginent d’autres moyens pour se rémunérer. Vous voulez vendre vos photos, on a créé des sites pour ça : Fotolia, shutterstock, etc.

    Si vous ne voulez pas que vos photos soient partagées, ne les mettez pas sur internet. Au moins là vous serez sûr.

    Et quand je lis : Oui vous êtes sur la photo mais c’est moi qui l’ai prise je fais ce que je veux… Euh, comment dire, pour un événement public ok mais pour le reste… Tu n’as pas le droit d’utiliser mon image sans mon accord écrit et c’est la raison pour laquelle les modèles qui posent pour vous signent une cessation de droit d’utilisation de leur image. D’ailleurs il y a aussi des droits d’auteurs sur les monuments que vous prenez en photos n’est ce pas ?

    Alors ok, il y a pleins d’agences presse, de mag à gros tirages qui utilisent gratuitement vos photos et qui pourtant les exploitent commercialement derrière. Ne vous trompez pas d’ennemis.

    Pourquoi venir pleurer sur la pauvre Gisèle qui d’une part n’y connait rien, et d’autre part essayes de se faire 30 balles d’argent de poche… Ou sur un blogueur qui utilise votre photo pour illustrer son billet en prenant le soin de vous citer ? Ou sur une page Facebook, même si elle a 3 millions de fans, qui de toute façon ne gagne rien avec. Une photo avec votre signature dessus et / ou votre nom cité partagée 25.000 fois sur le net ne vous rend pas fier ? Ne vous sert à rien ? Un peu de bon sens. A moins que les photographes soient les seuls à ne pas rechercher plus de like, plus de partage et plus de j’aime… Mea Culpa.

    Au lieu de perdre du temps, de l’énergie et de l’argent à courir après de faux fraudeurs, occupez-vous de trouver des contrats signés. Au final tout le monde sera gagnant, internet comme le monde de la photographie.

    Et même si le fait que vos photos partagées sur internet ne vous apportent pas de client directement, qu’est-ce qui fait qu’un client acceptera de payer une photo 20.000 euros alors qu’il aurait pu avoir la même pour 200 ?

    J’ai envie de vous dire : Posez-vous les bonnes questions !
    Tu ne veux pas que ton travail se retrouve sur internet, n’utilises pas internet et puis voila…

  • « 6. Il y avait [le logo / le nom / l’adresse courriel] du photographe sur la photo. Il a mis ces informations pour se faire de la publicité lorsqu’on utilise sa photo, non?

    ?Non. Juste… Non… »

    Heu… si pour la plus part…

  • Michel, la loi française (pour les autres je ne sais pas) accorde beaucoup de poids à la jurisprudence par souci d’équité… toute personne ayant droit à un traitement identique pour les mêmes faits, la première interprétation d’une loi par un tribunal fait référence.

    Lisez celle-ci : http://blog.droit-et-photographie.com/droit-a-limage-dune-personne-photographiee-dans-un-lieu-public/

    Certes ici le cas est particulier puisque la plaignante connaissait la profession du photographe mais la cour a rappelé : « Si chacun dispose d’un droit exclusif sur son image qui lui permet de s’opposer à la publication de celle-ci sauf nécessité tirée du droit à la légitime information du public, ce droit peut céder devant la liberté d’expression de l’artiste photographe lorsque ne sont en cause ni le respect de la dignité humaine ni l’atteinte à la vie privée de la personne représentée. »

    Autres exemples : http://www.lefigaro.fr/culture/20070827.FIG000000299_le_sacro_saint_droit_a_l_image_battu_en_breche.html

    On trouve une multitude de jugement en faveur des photographes.

    Il semblerait qu’aujourd’hui, grâce aux jurisprudences, le droit à l’image ne peut vraiment être invoqué que si le plaignant démontre un préjudice, ou une atteinte à sa dignité.

  • L’état est le seul propriétaire de toutes œuvres artistiques ou non. Droit de propriété qu’il rétrocède ou non aux individus sous forme de droit de propriété ou droit d’auteur.

  • ouh ! je n’ai pas tout lu mais les commentaires vont bon train !! je comprends les photographes mais sont-ils bien sûrs de ne jamais avoir téléchargé ou copié quoi que ce soit de toute leur existence ???? (rien n’est moins sûr…) est-ce que le travail des photographes aurait plus de valeur que celui des musiciens, écrivains, chanteurs, créateurs, etc…. ? Allez un nouveau débat est lancé !

  • Bon, et une fois qu’on trouve ses propres photos utilisées sur des sites ou des publications papier, sans autorisation, depuis deux ou trois ans, comment peut-on faire pour se faire reverser des droits ? Sur quel barême d’ailleurs ?…

  • Non Michel ! Vous vous trompez, ou plus exactement voous faites un cas général d’une situation particulière.

    Le photographe n’est pas systématiquement obligé de demander l’accord des personnes sur la photo !
    Et non ! Et je dirais même que cet accord n’est obligatoire, ou quasi obligatoire QUE pour des portraits !

    Comme l’a très justement expliqué ojpoint un peu plus haut, se faire prendre en photo dans un endroit public, ou au milieu d’une foule, ou dans la rue sans manifester de manière visible son envie de rester discret, ne vous donne pas droit d’interdire la diffusion de l’image.

    En clair, si vous êtes modèle en studio (donc endroit privé) et que l’on fait un portrait de vous alors là oui le photographe doit avoir votre accord pour l’utilisation qu’il fera de la photo.
    Si vous êtes dans la rue en train de marcher, qu’un photographe prend cette rue en photo sans se cacher, et même si vous êtes le sujet de la photo, vous ne pouvez pas exiger quoi que ce soit sur l’utilisation de l’image…
    Pour interdire la diffusion dans cette dernière situation il vous faudrait démontrer que la photo à été prise à votre insu et de manière volontairement camouflée, et que de plus vous cherchiez volontairement à passer inaperçu… En clair, vous marchez dans al rue en rasant les murs, en évitant les regards, et là un paparazzi caché dans une bouche d’égout vous prend en photo… là OK vous pouvez faire interdire la publication…. dans les autres cas, NON !

  • Il y a aussi l’obligation pour le photographe d’avoir l’accord écrit des personnes que l’on voit sur ses photos, ce qui est extrêmement rare.

    Je me demande en pratique comment dans ce cas un photographe pourrait attaquer quelqu’un qui aurait diffusé une de ses photos sans son autorisation, alors que lui-même n’était pas autorisé à la publier ?

    Vos avis ?

    Voir ici => http://www.commentcamarche.net/contents/271-le-droit-a-l-image-applique-aux-sites-web

  • Oui pour tout, oui pour le point 8, mais gros problème avec la phrase qui conclut le point 8 : « En tant que sujet, vous n’avez aucun droit sur la photo. »

    Heu, si, justement, sous certaines conditions, qui sont précisément le contraire de ce que vous dites : si je suis le sujet, mon droit à l’image s’exerce. Ca ne me donne pas davantage le droit d’utiliser la photo, mais ça me donne le droit de demander son retrait, par exemple.

    Si je ne suis pas le sujet, en tant que participant à une manifestation par exemple (le sujet étant donc ici la manifestation), ou figurant en tant qu’élément annexe dans un ensemble, bref : si sans moi, la photo conserve tout son caractère d’œuvre originale, alors je peux effectivement aller me faire voir.

  • Article clair et qui rappelle bien les règles.

    Pour le reste, je suis assez effaré par les réactions.
    L’auteur n’a pas exprimé son opinion personnelle, ni ce qui lui semble morale ou pas, il ajuste rappelé ce qui est autorisé ou non pas la loi… voilà.
    Les lois ne se sont pas faites en un jour sur un coin de bureau. La loi sur les droits d’auteurs ne datent pas de la photo numérique et elles sont arrivées où elles sont au fil du temps et des cas d’injustice qui se sont présenté dans l’histoire.

    Ce n’est pas en prenant un simple exemple de situation que vous pourrez dire si la loi est bonne ou mauvaise. Si elle peut paraitre bizarre appliquée au cas que vous imaginez, elle est sans aucun doute indispensable pour 10000 autres cas auxquels vous n’avez même pas pensé.

    Après, entendre que la loi n’est pas adaptée à Internet c’est quand même à MOURIR DE RIRE !!!
    La loi doit donc s’assouplir sous prétexte que voler devient facile et que tout le monde le fait !!! HAHAHAHA !!! On devrait revoir la loi sur le vol à l’arrachée sous prétexte que tout le monde se balade ostensiblement avec son GSM à la main ! OK ! Super !! Modifions la loi car elle n’est pas adaptée à la situation. Autorisons le vol à l’arrachée si la victime téléphone dans la rue ! C’est vrai quoi merde ! Il n’a qu’à téléphoner chez lui à l’abri des regards.

    Bon bref…. la loi est ce qu’elle est et c’est pour protéger essentiellement ceux qui vivent de leur art. Sans cela plus d’artiste professionnel, autant dire plus d’artiste du tout.

    Et comme la loi est la même pour tous, ce qui est je pense l’un des fondamentaux de toutes les constitutions des pays démocratiques, cette loi s’applique à tous, y compris ceux qui prennent une photo pour embellir leur site sans demander la permission à l’auteur.
    Mais rassurez-vous, comme ceux qui font appliquer les lois on quand même oublié d’être des abrutis, la sanction est proportionnelle au préjudice. C’est pour ça qu’il y a des juges et des avocats, sinon un bête robot pourrait rendre justice.

    Donc voilà, grâce à l’auteur de cet article vous savez ce qui est interdit. Vous ne pouvez plus dire que vous ne savez pas, que cela vous plaise ou non. La loi n’est pas faite pour plaire à tous mais pour poser les frontières équitables sur les droits et les non droits de chacun.

  • C’est un nouveau revenu intéressant finalement, tant pis pour les « Nuls-fraudeurs (mais conscients) » …il suffit de facturer les « dérives »…puis d’enclencher les procès. Les 50% de bénéfices du premier servant à lancer deux autres, …etc !
    Gestion et légalité.
    Copyright Martial Maurette Photographe

  • Pour l’argument N°10 :
    « Contrairement au droit des traités, le droit international coutumier n’est pas écrit. Pour prouver qu’une norme relève du droit coutumier, il faut démontrer qu’elle reflète la pratique des États et qu’il existe, au sein de la communauté internationale, la conviction qu’une telle pratique est requise par le droit. Dans ce contexte, « pratique » se réfère à la pratique officielle des États, à savoir à leurs déclarations formelles. Une pratique contraire de la part de certains États est possible, car si cette pratique contraire est condamnée par d’autres États ou rejetée par le gouvernement lui-même, la norme originale est en fait confirmée. »

    Il reste tout de même la possibilité de faire un procès contre l’ensemble des internautes et sociétés ainsi que des sites qui utilisent la dite photo… mais bon :-(
    Même si je respecte les droits d’auteur et que je m’insurge contre l’utilisation frauduleuse… je dirais que personne ne peut aller contre un mouvement général de dérives… avec toute ma compassion.

  • d’ailleurs déjà un texte de « https://francisvachon.com/blog/le-droit-a-l%E2%80%99image-au-quebec/ »
    m’interpelle :
    « Droit à l’intégrité de vos photos et de votre matériel

    Un agent de sécurité ou un policier NE PEUT PAS saisir votre matériel sans votre consentement ou sans un mandat. Comme un mandat ne peut être obtenu que par un policier, en aucun cas un agent de sécurité n’aura le droit de saisir votre matériel. Si cela arrivait, vous pourriez appeler la police et porter plainte pour vol. Cela est vrai MÊME si vous avez pris des photos dans un lieu privé sans autorisation.

    Dans des cas extrêmes où vous seriez introduit par effraction dans un lieu interdit, un agent de sécurité pourrait par contre vous retenir contre votre gré en attendant l’arrivée de la police.

    La police peut confisquer votre matériel SEULEMENT EN POSSESSION D’UN MANDAT. Par contre, si la police vous arrête, elle prendra évidemment possession de votre équipement. Certains policiers pourraient utiliser « L’entrave au travail des policiers » pour vous arrêter et prendre votre matériel.

    Il est illégal pour un policier ou un agent de sécurité de vous forcer à supprimer vos photos ou de le faire lui-même. Il s’agirait de destruction de propriété privée, ce qui est un acte criminel. Ceci est vrai MÊME si vous avez pris des photos dans un lieu privé sans autorisation. »

    donc chez moi un photographe prends une photo et repart avec … heu sans les dents et sans ses photos je le jure … cette lois c’est du n’importe quoi… il fraude, il assume et efface tout …

    Comme je le disait précédemment il faut revoir les lois…

  • Exact, mais je n’est pas dit que jetait d’accord avec le fait de voler une oeuvre photographique, juste que les textes de lois sont trop mal formulés pour s’adapter à internet actuellement ..

  • Fabian: Tous les soirs, je laisse ma voiture sans surveillance (je dort!) Rien n’empêche quelqun de la voler. Est-ce que cela rend la chose légale?

    Ce n’Est pas parce que c’est facile de prendre une photo sur Internet que cela devient légale.

    Il n’y a rien qui me protège? Vrai. Sauf la loi :)

  • Hello, le débat est brûlant, mais je soutient aussi bien les photographes pour leur travail, que le fait que l’utilisation des droits d’images ne correspondent pas du tout avec l’utilisation d’internet, que ce soit celui du photographe, ou celui d’une personne se sentant libre d’utiliser une photo s’il est dessus…

    de plus en tant qu’informaticien je suis désoler mais aucune, vraiment aucune ne protégeras vos photos sur le web, de plus les poster en basse résolution non plus n’y changerai rien vus les outils actuels permettant le passage de basse à haute résolution d’un simple clic …

    les normes changent, les outils changent, les hommes et leurs lois devront évolués aussi…

    NB: pour les imbéciles qui parlent a longueur de temps des fautes merci d’aller voir ailleurs….

  • J’ai une petite question : si je photographie mon écran sur lequel il y a la photographie de quelqu’un, à qui sont les droits d’auteurs ???

    Après voici mon avis : ceux qui font de l’art pour l’argent ont inventé le copyright. Donc ils ne font pas de l’art, ils font de l’argent. L’artiste s’en tape royalement : qu’on le paye parfois un peu, par pitié ou par amour de son art, lui suffira largement.

  • Nos lois de copyright ne sont absolument plus adaptées aux moyens que nous avons aujourd’hui. Elles sont en parfaite contradiction avec les la culture du partage que produit internet. A repenser rapidement.

  • Vertigineux et excellent. Merci. :)

    Pour le point 9, j’ai commencé à signer mes photos le jour où un blogueur, connu de moi, m’a dit, après avoir posté une de mes photos sans aucune référence, et remarque de ma part :
    « Je ne savais pas que cette photo était de toi. »

    Désormais personne ne pourra plus le dire. Et c’est toujours ça de pris. :)

    Même si tout compte fait, tout ceci est dérisoire… :)

  • Julienf: Il faut faire la différence entre le « droit à l’image » qui existe au Québec et en France tel que vous le décrivez, et le « droit de prendre une photo trouvé sur Internet et de l’utiliser à son profit juste parce qu’on y apparait ».
    Si par exemple je couvre une manifestation, ce n’est pas parce qu’un participant à cette manifestation se retrouve sur une des photos qu’il peut l’utiliser.

  • « En tant que sujet, vous n’avez aucun droit sur la photo »… je ne sais pas depuis quel pays ou sous l’empire de quelle loi vous écrivez, mais en tant que personne physique (et même morale) à l’exception des personnes physiques que l’on dit publiques (homme politique, artiste…) pourvu que ce soit dans le cadre de cette activité « publique » vous avez un droit à votre image, un droit à refuser la captation de cette dernière, et si cette image a déjà été capté, un droit à en refuser la publication… néanmoins, je comprends tout à fait votre action, et le droit d’auteur est également un droit dont il faut dans nos sociétés assurer la protection.

  • ne parvenant pas à trancher pour mes propres agissements sur le web (je crois bien avoir publié sur le web plusieurs dizaines d’images en me souciant des droits d’auteur mais sans avoir jamais trouvé la solution ou reçu de réponse à mes demandes de publication), je me dis aujourd’hui tout simplement que les images sur la toile sont (et doivent être) en basse résolution, seulement belles à l’écran, mais trop petites pour pouvoir être imprimées sur support papier. Ainsi l’utilisation en dehors d’un écran est quasi nulle, à moins de se satisfaire d’une image qui devient toute « pixelisée » et qui se dénature par elle même.
    Bref, restons simples. Et honnêtes bien sûr : OK pour payer des droits à l’image sur qqchose d’utilisable.
    Merci à tous pour vos commentaires engagés, très instructifs par ailleurs.

  • #8… Ça dépend du release qui a été signé. Je suis modèle depuis 5 ans. Si je n’ai pas le droit d’utiliser les photos où j’apparais, ce ne m’est pas bénéfique! Et c’est pas seulement quand je paie le photographe. Ça arrive en TF aussi. Jamais je n’ai signé un release me défendant d’utiliser les photos. Si c’était le cas, j’aurais refusé de travailler avec ledit photographe.

  • Selon ma perspective, le Copyright est dépassé. Le marché de la musique en est un bel exemple. Il s’adapte tranquillement à ce « changement d’ère ». Les mentalités changent. Les photographes s’adapteront aussi …mais il faut du temps. ;)

  • Il faudrait faire un effort niveau écriture… toutes ces fautes d’orthographe…(ce n’est pas pro.) Et au lieu de vous exciter tous, arrêtez tout simplement de publier vos images digitales sur le web… et faites plus preuve d’imagination quant a votre promotion sur la toile vu que c’est a double tranchant…

  • Je débute en photo, étant peu équipé (bridge) je ne me voit pas comme un pro, mais reste que je publie et réussi même a vendre mes photo, donc pour moi, le droit d’auteur, c’est important. Comme j’ai dit a un client sur qui j’ai fait un reportage publié, je te donne accès aux 285 clichés pour usage de l’organisme, tu peut les utiliser pour tes pub, mais pas les vendre, et si jamais tu les utilise pour les pub, averti moi avant. Simple respect. J’ai quand mis 5h pour prendre les photo, sans compter le trie. Même si seul 15 ont été publier dans le reportage, cela n’empeche pas que j’ai travailler pour faire sortir ces 15.

    Ceci dit, je n’empêche personne de les regarder ou de partager des version a basse résolution, mais j’aime être averti.

  • «Est-ce parce que une boutique de vêtement sort des racks pour la vente trottoir vous pouvez prendre un chandail gratuitement et lui dire “reviens-en c’est juste un bout de guenille fait en chine”?»
    Oui mais dans ce cas le commercant perds le chandail. Il a une énorme différence entre prendre et copier.

    Je suis 100% d’accord que pour toute utilisation commerciale, il ne faut pas prendre une photo (ou n’importe quoi d’autre, même pour du open-source (selon la license)) sans payer l’auteur.

    Mais pour l’utilisation personelle, ça c’est un débat éternel qu’on est pas prêt de résoudre ici (tout comme les copies illégales de jeux vidéos, musique, etc). « For what its worth »: mon opinion personelle se range du côté de Victor Hugo =).

  • « Le point que j’aimerais avancer est que l’utilisateur n’est pas à blâmer, mais bien le processus. Ce que je veux dire est que il ne devrait pas être aussi simple de partager une image si on veut garder les droits, d’où l’utilitée d’un watermark (ton nom en gros en diagonale semi-transparent, par exemple) »
    On a tous fais ça un jour. Mais c’est laid. Et même si c’est facile de copier sans watermark, un autre utilisateur à bien répondu plus haut:
    Est-ce parce que une boutique de vêtement sort des racks pour la vente trottoir vous pouvez prendre un chandail gratuitement et lui dire “reviens-en c’est juste un bout de guenille fait en chine”?

  • « Par contre je crois qu’on pousse à l’extrême un peu. »

    :-)

    Non en fait. Si, dans mon cas, tout le monde pique mes photos, je n’ai plus de revenu et je vais allez devoir aller flipper des burger chez McDo. Ça, j’ai pas trop le goût :)

    La valeur de mes photos, c’est leur rareté. Chaque fois qu’une personne prend une de mes photos pour l’utiliser sur son blogue, ma photo perd en valeur pour celui qui voudrait m’en acheter une license.
    Un exemple qui démontre très bien cela (de façon un peu caricatural, mais tout de même): Une de mes photos que je vendais régulièrement à des petites publications était un portrait de Régis Labeaume. Un jour, cette photo est acheté par le Reader’s Digest qui la met sur sa page couverture. La photo est maintenant brulée, je ne l’ai plus jamais revendu.
    Plus une photo est utilisé, gratuitement ou non, plus ma photo perd en valeur.

  • (Je ne peux pas éditer, désolé du spam)
    Le point que j’aimerais avancer est que l’utilisateur n’est pas à blâmer, mais bien le processus. Ce que je veux dire est que il ne devrait pas être aussi simple de partager une image si on veut garder les droits, d’où l’utilitée d’un watermark (ton nom en gros en diagonale semi-transparent, par exemple). Bien sûr que personne ne devrait travailler gratuitement, c’est évident, ça

  • « Au contraire. Ça a tout à voir. Si ton boss décide de passer à l’open source et te demande de faire ton 40h de travail bénévolement, que se passera-t-il? Tu restes à leur emplois? » Bien vu. Par contre je crois qu’on pousse à l’extrême un peu.

  • « Je suis ingénieur informatique pour une des plus grosse compagnie d’informatique au monde (je te laisse deviner laquelle), mais ce n’est pas important. »
    Au contraire. Ça a tout à voir. Si ton boss décide de passer à l’open source et te demande de faire ton 40h de travail bénévolement, que se passera-t-il? Tu restes à leur emplois?

  • Eric (#45):
    Je suis ingénieur informatique pour une des plus grosse compagnie d’informatique au monde (je te laisse deviner laquelle), mais ce n’est pas important.

    On va passer sur sur le commentaire vis-à-vis mon commentaire, il est effectivement dans le but de « troller », évidemment. Par contre, je crois fermement dans l’idée qu’avance Victor Hugo. Je contribue énornément au mouvement « open-source » (j’ai écris énormément de ligne sur le kernel de linux), gratuitement. On parle ici de beaucoup, beaucoup, beaucoup d’heures de travail beaucoup plus difficile que de prendre des photos (je ne veux pas dire que c’est extrêmement facile, mais ce n’est clairement pas du même niveau intellectuel).

    Il n’éduque pas les gens, beaucoup de points avancés ne sont que des opinions. Par exemple, poster une photo sur Facebook fait perdre tous les droits d’auteurs associés à cette photo, c’est un problème mais c’est comme ça (voir: https://www.facebook.com/legal/terms). C’est pourquoi c’est important de mettre un gros « watermark » énorme qui rend la photo inutile sans avoir l’originale.

    Merci d’avoir mordu à l’ameçon, mais à l’avenir « don’t feed the trolls ».

  • Jon Bitume (#44 et #40):
    Le fait de citer Victor Hugo ne te rend pas plus crédible. Au mieux, il t’enlève le peu de crédibilité que tu possédais.

    De plus, écrire les lettres VPN dans une phrase n’effrait probablement pas M. Vachon et ne font pas de toi un pseudo-expert en informatique. Tu sais, mon fils de 8 ans utilises Google aussi bien que toi…

    Ton ignorance et ton sarcasme envers les lois sur les drois d’auteurs et la profession de photographe est tout simplement légendaire.

    Mais dis-moi donc, que fais-tu ici, sur un blogue d’un photojournaliste sérieux qui ne demande pas mieux que d’éduquer les gens… en manque de savoir?

  • L’exemple de voler une vêtement devant un magasin est absurde. La différence entre voler et copier est très différente. Voler un vêtement empêche le propriétaire d’en bénificier, tandis que si l’on pouvais copier le vêtement, on aurait un vêtement gratuit sans que le propriétaire original ne le perde… la comparaison est bidon.

    “Le livre, comme livre, appartient à l’auteur, mais comme pensée, il appartient—le mot n’est pas trop vaste—au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l’un des deux droits, le droit de l’écrivain et le droit de l’esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l’écrivain, car l’intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous.”
    -Victor Hugo

  • Jon Bitume (#40):
    Évidemment, ce billet s’adressait aux gens qui agissait par ignorance. Jamais je n’aurais pensé convaincre des gens comme toi qui essais de se convaincre que leur vison tordue de la réalité est applicable dans “le vrai vie”. Un peu finalement comme les responsables des firmes d’ingénieries devant la commission Charboneau qui essais de justifier leurs actes en disant que “c’était les moeurs de l’époque” en faisant bien attention de dire qu’ils faisaient du “démarcharge d’affaire”, et non de la corruption.

  • pour Facebook:

    Le contenu et les informations que vous publiez sur Facebook vous appartiennent, et vous pouvez contrôler la façon dont nous partageons votre contenu, grâce aux paramètres de confidentialité et des applications. En outre :

    Pour le contenu protégé par les droits de propriété intellectuelle, comme les photos ou vidéos (propriété intellectuelle), vous nous donnez spécifiquement la permission suivante, conformément à vos paramètres de confidentialité et des applications : vous nous accordez une licence non-exclusive, transférable, sous-licenciable, sans redevance et mondiale pour l’utilisation des contenus de propriété intellectuelle que vous publiez sur Facebook ou en relation avec Facebook (licence de propriété intellectuelle). Cette licence de propriété intellectuelle se termine lorsque vous supprimez vos contenus de propriété intellectuelle ou votre compte, sauf si votre compte est partagé avec d’autres personnes qui ne l’ont pas supprimé.
    Lorsque vous supprimez votre contenu de propriété intellectuelle, ce contenu est supprimé d’une manière similaire au vidage de corbeille sur un ordinateur. Cependant, vous comprenez que les contenus supprimés peuvent persister dans des copies de sauvegarde pendant un certain temps (mais qu’ils ne sont pas disponibles).
    Lorsque vous utilisez une application, celle-ci est susceptible de solliciter votre autorisation afin de pouvoir accéder à vos contenus et informations ainsi qu’à ceux que d’autres personnes ont partagés avec vous. Nous requérons des applications qu’elles respectent la confidentialité de vos données, et c’est l’accord que vous donnez à une application qui détermine dans quelle mesure celle-ci est libre d’utiliser, de conserver et de transférer ces contenus et informations. Pour en savoir plus sur la Plate-forme Facebook, y compris la façon de contrôler les informations que d’autres personnes peuvent communiquer aux applications, consultez notre Politique d’utilisation des données et la Page Plate-forme Facebook.
    Lorsque vous publiez du contenu ou des informations avec le paramètre « Public », cela signifie que vous permettez à tout le monde, y compris aux personnes qui n’utilisent pas Facebook, d’accéder à ces informations et de les utiliser, mais aussi de les associer à vous (c’est-à-dire, votre nom et l’image de votre profil).
    Nous apprécions vos commentaires et vos suggestions concernant Facebook, mais vous comprenez que nous pouvons les utiliser sans aucune obligation de rémunération (tout comme vous n’avez aucune obligation de nous les communiquer).

  • Trouves-toi une job qui est utile à la société au lieu d’essayer de voler ceux qui utilisent tes conneries de photos. Si tu mets une photo sur internet, je peux très facilement l’utiliser où je veux tout à fait légalement, j’utilise un VPN qui se connecte à un pays où les droits d’auteurs n’existent pas, et bam, la photo est mienne.

  • Point 10.
    – Des millions de personne le fond.

    Ecorcher la langue française de la sorte n’est pas plus autorisé.

    – Des millions de personneS le fonT. SVP.

    A bon entendeur…. Merci !

  • C’est pathétique de se faire dire que notre travail ne vaut pas la peine d’être respecté…

    Imaginez… peu importe votre travail, qu’une personne avec qui vous travaillez (autre que votre patron) vous demande de donner du temps. C’est ça la réalité. Parce qu’en utilisant nos images, vous VOLEZ des images… donc du temps… Je fais 1 heure et 1/2 shooting, je travaille 2 heures en plus pour vous « arranger » (les cernes, uniformiser votre peau, enlever les boutons, etc.) Peu importe le prix que le photographe demande, c’est qu’il prend en considération SON TEMPS…

    Les gens sont tellement ignorants, heureusement que ce n’est pas tout le monde… j’adore mon métier!!

  • La photographie est mon métier.
    Le web est une vitrine sur mon commerce.
    Si vous aimez ce que je fais, vous m’engagez.
    Si vous subtiliser ce qui est dans ma vitrine sans autorisation, vous me volez.
    Me voler vous coûtera plus chère que de m’engager.

    La nouvelle mouture du copyright s’est fait attendre tellement longtemps car notre métier, en plus de ne pas être des plus payant, était très mal protégé. Mais je comprend ceux qui me vole de se plaindre qu’il y ai des lois pour me protéger.

  • Imaginez la scène:

    Je suis photographe et je m’engage à couvrir votre spectacle, disons de danse, sans frais. Je prends entente avec vous pour que vous ne paiez pas pour ce que vous n’avez pas vu, donc je vous montrerais les photos via internet, si elle vous plaise, vous les acheté.

    Une fois sur mon site, les photos vous plaisent mais pas le prix. Un petit « print screen », même avec le logo en pleine figure et Hop chez Walmart, vous avez votre photo pour $0.15 et moi j’ai $0 pour 3 heures de show + 15 heures de travail sur l’ordinateur.

    Voilà contre quoi nous nous battons! Pas contre le partage et les demandes d’utilisation, pas contre le fait que mon client publie sa photo sur Facebook, juste contre les clients qui apprécie assez notre travail pour l’utiliser mais pas assez pour nous payer.

    P.S. vous nous trouvez cher? vous trouvez que nous gagnons trop bien notre vie? Essayez pour voir, je jugerais à votre résultat photographique et à votre rapport d’impôt.

  • Sylvie,
    lorsque tu paies un photographes, il y a plusieurs types de contrat. Le plus fréquent, c’est la personne qui paie pour des photos d’elle même ou sa famille… dans ce cas, elle reçoit un droit d’usage personnel, mais pas professionnel.

    Dans les faits, j’imagine que très peu de photographes te poursuivraient pour avoir mis une ou des photos sur ta page Facebook. Par contre, tu ne pourrais pas vendre les photos ou les utiliser pour faire la promotion d’un produit/service que tu offres.

    Dans ce cas, il faudrait que tu paies le photographes pour un droit d’usage professionnel, ou pour posséder les droits. Évidemment, le prix ne sera pas le même…

    Et il faut aussi savoir que le commun des mortels ne comprend que ce qui fait bien son affaire. Qu’est-ce qu’il y a de si compliqué dans: « Tu n’as pas le droit de partager sans la permission du propriétaire des droits d’auteur. »?

    Eric

  • Pas facile le droit d’auteur. Les gens vont jusqu’à faire de l’argent sur mon travail parfois, c’est la guerre chaque fois dès que je leur dis : « Écoutes, ce sont MES images, je t’ai donné des versions basse résolution et toi, tu te vires de bords et les vends 15$ ? C’est ma réputation en bout de ligne! Au prix que je t’ai fait ça en plus? Après m’avoir négocié sans relâche ? » Je lui ai retiré tous les droits(qu’elle n’avait pas en fait, elle les a seulement pris) sauf pour utilisation personnelle. Sous menace de représailles. Elle m’a lancé : « Tu es tout de même ben juste photographe, une fois je te paie, ce que je fais de MES images ne te regarde en rien! J’ai toujours fonctionné comme ça avec mon autre photographe (finalement, un ami qui a une trop grosse caméra pour ses besoins et s’annonce photographe pour se payer un meilleur party le vendredi soir) je vois pas pourquoi avec toi ça marcherait pas de même! » Donc, faire comprendre le principe de respect des droits d’auteur à une population qui pensent que mononcle Roger est photographe professionnel parce qu’il a une 7D relève de pratiquement l’impossible.

  • Cela me rappelle une histoire arrivée il y a de ça 2ans.
    Le patron d’une petite compagnie québécoise m’avait approché via un de ses employé qui m’avait référer.

    Il était intéressé par mon travail et désirait l’utiliser pour un catalogue, et une publicitee pour un magazine.

    Quand je lui ai donner le tarif (via email) ça été le silence radio de sa part .
    Puis quelques semaines plus tard j’ai eu des échos via les employés. Que quand il a vu les tarifs il a explosé de rire en diant que c’était bien trop chere pour juste des photos digitales.
    Et que à ce prix la, il pouvait les faire lui même avec le kodak de tante Gisèle (encore elle..)

    Les employés ont essayer de lui expliquer , que le matériel coûte chère, les déplacements,le temps de shooting qui dure souvent plusieurs heures, voir jours, les taxes à payées et puis au final se faire un minimum d’argent pour pouvoir simple vivre comme tout le monde. Et oui être photographe c’est aussi avoir une famille à nourrir et payer le cinéma et Resto de temps en temps à sa blonde, nous sommes pas des poules en cages.

    Bref, 2 mois passent… Et je reçoit finalement un email de cette personne qui me propose finalement de m’acheter un set de photo pour un prix honorable. Que je n’ai pas eu besoin de dealer du tout.

    Au final, il s’était rendu lui même compte de la difficulté du travail en simplement s’essayant lui même. Et quand il a vu les résultats non concluant. Il a mieux compris la valeur de notre travail.

    Et c’est désormais un de mes clients les plus fidèle!

  • J’ai juste une question à poser aux gens qui veulent utiliser le travail des artistes selon leur bon vouloir parce que « faut en revenir » ou qui pense qu’il devrait y avoir une différence entre matante Gisèle et Itune sur l’utilisation d’une image. Vous faites quoi dans la vie? Exemple que vous êtes comptable, j’imagine que JE peux me permettre alors de décider de la valeur de votre travail (votre taux horaire) selon mon bon vouloir? parce que heille je suis juste une petite photographe travailleur autonome et pas Bombardier! Internet est une vitrine où on a la possibilité d’afficher notre travail afin de convaincre des clients (respectueux heureusement dans mon cas) de m’engager pour répondre à leur besoin. Est-ce parce que une boutique de vêtement sort des racks pour la vente trottoir vous pouvez prendre un chandail gratuitement et lui dire « reviens-en c’est juste un bout de guenille fait en chine »? Pour ceux qui pense que c’est juste des photos, numériques en plus, je vous invite à créer votre propre contenu dans ce cas en faisant vos propres photos pour vos blogues. Vous aurez les droits d’auteur! Me semble que de juste demander la permission afin que l’artiste s’assure que c’est utiliser dans un contexte qui lui convient et que le crédit donné est correct c’est pas trop demandé. S’il dit non, respectez. Si votre voisin veut pas vous passer sa tondeuse c’est sont choix. C’est son bien tout comme nos photos sont notre propriété. Nous avons des clients qui acceptent avec générosité de nous laissez exposer leurs images sur nos site afin de montrer notre travail à de futures clients… si vous utilisez nos photos dans un contexte inadéquat vous faites du tord au photographe et à la personne qui apparait sur les images. De plus, vous mettez en péril notre gagne pain en faisant ça car si plus aucun client n’acceptent de nous laisser partager leurs images, on ne peut plus montrer notre travail. On se retrouve avec une boutique qui essaye de vendre ses produits avec du papier noir dans la vitrine à la place de ses démonstrateurs. Merci à ceux qui savent évoluer en société et qui ne laisse pas un concept comme l’internet leur faire oublié leur savoir vivre

  • Protege DU monde sans scrupules. Désolé pour la coquille :)

    « Je n’ai pas une vaste expérience de tout ce que le copyright implique, et peut-être que je me met le doigt dans l’oeil jusqu’au coude, mais il devrait y avoir un moyen de légiférer sur la différence entre ma tante Gisèle qui vend un montage vidéo avec la chanson de Madonna en arrière plan pour $25 et iTune qui déciderait de distribuer la même chanson à la grandeur de l’univers gratis parce que ça leur tente. Tsé veut dire, à un moment donné, assez c’est assez. »

    Déjà tu te contre dit dans ton soit disant ouverture de dialogue
    Comment tante Gisèle peut vendre son montage avec Madonna 25$ dans l’univers gratis?

    Y’a rien qui empêche gisèle de vendre son montage ou de le diffuser gratuitement. Tout autant qu’elle possède les droit d’auteur de toute les œuvres qu’elle utilise.

    Et si ITunes décide de mettre en téléchargement gratuitement du contenu, dit toi bien qu’ils payent malgres tout ,les droits d’auteurs comme tout le monde.

    Tu sais des fois il suffit simplement de demander c’est tout.
    Posséder les droit d’auteurs ne veux pas dire débourser 10 000$ à chaque fois.
    Il m’arrive souvent de céder mon travail à des ebnl avec grand plaisir et fierté pour pas une cenne.

    Mais si parcontre tu veux te faire de l’argent avec mon travail c’est sur que ça ne sera pas gratuit.

    Tout travail mérite salaire, autant le travail de Gisèle que celui du travail de Madonna.

    « j’ai un sideline dans la photographie et ses dérivés et oui mes photos ont été utilisées sans ma “permission” et oui, je m’en balance. »

    Il y aussi une différence entre une passion executée les fins de semaine, et son gagne pain de tout les jours.

    Si demain tu devais vivre juste de tes photographies , je doute que tu sois aussi flexible pour laisser tes photos à l’usable publique gratuitement.

  • @ Sébastien…

    C’est parce qu’il existe des gens COMME TOI qu’il est nécessaire de revoir les droits d’auteurs. L’ouverture au dialogue, on peut pas dire que ça t’étouffe! Avant d’accuser les gens d’être sans scrupules, il faudrait peut-être les écouter. Non mais…pour qui tu te prends dis-donc? Sers toi en de ta cervelle, si t’en as une.

  • Et sur tout merci qu’il existe des lois pour protéger le monde sans scrupules et surtout sans cervelle.
    Hahahaha c’est tellement vrai que les lois protèges le monde sans scrupule!

  • Tres bon post!

    Sylvie et Nicole, vous êtes dans le champs et mélangez tout

    Certes la photographie est un art, mais toutes les photos ne sont pas de l’art. Cependant ça ne donne pas moins de droits aux auteurs.

    Si tu ne possède pas un beau garage pour y mettre ta voiture
    Ça ne veux pas dire que si tu la gare dans la rue que n’importe qui peut venir te »l’emprunter » parce que eux ont un beau garage chez eux.

    C’est pareil en photo. Tout les photographes n’ont pas accès aux galléries pour exposer. Donc ils ont le web pour ça.

    Est ce que ça rend leur travail avec moins de valeurs? Non!

    Ce n’est pas parce que tout le monde créer des blogs avec des photos qui ne leur appartienne pas que c’est normal et légal.
    Il y a pleins de meurtres tout les jours dans le monde, ça n’en n’est pas normal et légal pour autant.

    De plus la plupart des photographes sont ouvert et tolérant avec l’utilisation de leur travail. Donc ce n’est pas compliqué et long pour envoyer une demande à l’auteur avant toute utilisation.

    Si « selon toi » c’est pas grave Facebook c’est juste de l’Internet. Ou que « selon toi » faudrai revoir les droits d’auteurs car cela ne fait pas ton affaire. SELON MOI, merci que tu ne bosse pas dans un gouvernement! Et sur tout merci qu’il existe des lois pour protéger le monde sans scrupules et surtout sans cervelle.

  • @nicole
    Partager un contenu via un site de collaboration n’est pas reproduire le contenu. C’est un partage effectué dans un contexte entendu par toutes les parties qui sont en accord avec la pratique. Une énorme différence.
    Copier une photo et la réutiliser hors de son contexte initial dépasse de loin la notion de « partage » et tombe logiquement sous le coup de la Loi sur les droits d’auteur.

  • Mais que ce passe-t-il quand c’est moi qui est sur la photo? Qu’elle a été prise en coulisse. Je suis une artiste et il utilise mon travail… mon art sur c’est photo. Je ne lui ai jamais donner la permission de les publiés. Est-ce que j’ai le droit de les utiliser sans le payer car il ne m’a pas payer comme modèle… Merci de me répondre!!

  • Je pense qu’il sera bientôt pertinent de revoir la notion de copyright, que ce soit pour les photographies ou la musique. Ça devient royalement compliqué pour le commun des mortels qui n’en a rien à foutre du charabia légal du copyright et qui veut juste une belle photo pour son blogue.

    Aussi, il faut être réaliste et admettre que le web est une arme à double tranchant. L’artiste l’utilise pour montrer ses belles affaires tout en disant, « Eille, prenez les pas, elles sont à moi ». Si je mets quelque chose où que ce soit sur la toile je m’expose à une forte probabilité que cette chose (musique ou photo) soit utilisée et partagée. Une fois que je la laisse aller, il se peut qu’elle soit attrapée par quelqu’un d’autre.

    Une forte proportion de gens qui utilisent du matériel copyright donnent le crédit à l’auteur (ou tout au moins, c’est ce que je constate dans mes promenades sur la toile), ça devrait au moins soulager les artistes de voir que le crédit leur est donné et que le « voleur » n’a pas tenté de s’approprier une oeuvre qui ne lui appartenaît pas. Ben non, le « voleur » doit plutôt lire sur 167 blogues différents qu’il est un salaud. Vous trouvez pas que c’est un peu fort? C’est pas parce que vous n’avez jamais eu de contrat payant à la suite d’un partage d’une de vos oeuvres que ce n’est pas un moyen d’en avoir.

    Si je paye un photographe pour une photo ou si je paye iTune pour un CD, je pourrais t’y, pour l’amour du saint ciel, avoir le droit de l’utiliser comme je l’entends? On a l’impression que le copyright, tout d’un coup, connaît une poussée de croissance provoquée par des artistes qui se rendent compte de l’importante diffusion facilitée par le www. Honnêtement, ça me fait suer.

    Si, en protestation contre le copyright abusif, tout le monde arrêtait de se faire tirer le portrait ou cessait de se ploguer un iPod dans les oreilles 24/7, on aurait peut-être une loi du copyright plus conviviale, où tout le monde pourrait y trouver son compte (i.e. l’utilisation de ce produit par toute personne autre que son auteur est permise à contidion que les profits générés par cette utilisation ne dépassent pas un montant X).

    Si je m’achète un séchoir à cheveux et que je l’utilise pour faire sécher le chat de ma voisine contre rémunération, je n’ai pas à craindre que le manufacturier du séchoir n’apparaîsse derrière le rideau avec une mise en demeure et me demande de cesser d’utiliser son produit, parce qu’il ne voulait pas qu’il soit utilisé à 1) autre chose que de sécher des cheveux humains et 2) pour sécher d’autres cheveux que les miens.

    Je n’ai pas une vaste expérience de tout ce que le copyright implique, et peut-être que je me met le doigt dans l’oeil jusqu’au coude, mais il devrait y avoir un moyen de légiférer sur la différence entre ma tante Gisèle qui vend un montage vidéo avec la chanson de Madonna en arrière plan pour $25 et iTune qui déciderait de distribuer la même chanson à la grandeur de l’univers gratis parce que ça leur tente. Tsé veut dire, à un moment donné, assez c’est assez. En terminant, oui j’ai un sideline dans la photographie et ses dérivés et oui mes photos ont été utilisées sans ma « permission » et oui, je m’en balance.

  • @Nicole donc si je comprend bien ton points de vue, le fait d’utiliser le reseau public et de diffuser des images sur ce reseau devrais être libre de droits.

    Donc si je prend un texte sur ton blog littéral et le copies sur mon blog, c’est ok? C’est pas un oeuvre d’art, c’est juste un blog post….

  • Et un autre moyen de se faire fourer par les photographes. C’est juste une maudite photo (numérique en plus), laissez donc les gens tranquille au lieu de les harceller. Vous faites déjà assez d’argent juste à peser sur un tit piton commencez pas à poursuivre toute la planète.

  • @Guy: ne jouez pas au nono. On parle ici d’utiliser une photo trouver sur Internet sans demander au photographe

    Si vous avez payé le photographe pour faire votre photo de carte d’affaire, il vous a aussi vendu une licence d’utilisation…

  • Thierry a raison, il y a des formulaire de libération de droits pour fin de publication, qu’un photographe doit faire signer à son sujet avant de pouvoir publier la photo où que ce soit. Le point #8 est donc erroné !

  • @Simon Lanciault Merci pour le lien, TinEye… c’est un bel outil.

    @Luc Je ne vis pas de la photo, mais tel que je l’ai mentionné, si c’était le cas, je m’arrangerais pour ne pas avoir de problème de ce côté là.

    La comparaison est complètement nulle avec les fruits et légumes… je vous assure, je paie mes billets d’entrée dans une galerie, dans un musée, au cinéma et même si j’achète les photos d’un photographe!

    ***

    Autre remarque comme ça… j’ai eu le lien de ce billet par un intermédiaire sur le Web, il a partager votre texte sans votre autorisation. Bon vous me direz qu’il en va de soi puisque c’est un blogue, mais pourtant vous êtes auteur de vos textes et vous avez des droits aussi sur ceux-ci.

    Cette même personne a publié bon nombre d’images et de vidéos sur G+, ainsi que plusieurs autres internautes sur les divers réseaux sociaux, impossible de tous les compter. Il serait donc interdit de publier sur nos journaux Facebook ou G+, sur Twitter, toutes ces vidéos virales, ces photos époustouflantes, ces citations en image, etc. puisque personne n’a vraiment demandé l’autorisation à personne. Ces images ont été mises sur le Web et souvent c’est avec la ferme intention que celles-ci soient partagées. Comment discerner où est la limite à savoir qui veut ou ne veut pas partager ses images? Ce n’est pas si simple à gérer, je crois, sur le Web.

    Nous sommes donc tous tenus de payer des amendes considérables dans les circonstances actuelles, mais personnes ne nous dénoncent donc on garde l’argent dans nos poches!

    Lien intéressant concernant les contenus du Web utilisés par les enseignants.
    http://www.uquebec.ca/reauq-pi/index.php?id=20

  • 8. Mais j’apparais sur la photo! Alors j’ai le droit de l’utiliser!

    ?
    Cela semblerait logique, mais non. Au sens légal, le photographe a le droit d’auteur sur cette photo car il s’agit de son interprétation artistique de votre personne. En tant que sujet, vous n’avez aucun droit sur la photo.

    C’est vrai, mais vous n’avez pas le droit non plu d’outre passer mon droit à l’image. Vous devez aussi obtenir l’autorisation de vos sujets.

  • Je suis un peu perplexe à ce sujet. Donc on considère toutes les photographies de n’importe qui comme étant des oeuvres? Je viens aujourd’hui tout juste de transmettre des oeuvres à des amis en leur donnant des photos que j’ai prise d’elles dans un cadre d’une activité quotidienne.

    Et puis je ne comprends pas tout à fait ceci: «Photographies
    Le premier titulaire du droit d’auteur n’est pas l’auteur, mais la personne qui est propriétaire du cliché initial ou de la photographie originale en l’absence de cliché.»

    Il s’agit des exceptions où ce n’est pas l’auteur/créateur qui a les droits d’auteur.

    J’ai à l’occasion utilisée des photos en provenance d’autres sites, mais j’ai toujours mis la référence d’où provient la photo et par qui elle a été faite. Tout comme pour les textes écrits par des auteurs. J’avais cru comprendre que tant que l’on mentionne la source, il ne s’agit pas de vol ni de plagiat.

    Personnellement, je ne suis pas pour la conservation des choses pour soi. Je suis pour le partage en général.

    Toutefois je ne suis pas photographe faisant de l’argent avec cette profession. Si je l’étais, je publierais sur le Web de manière judicieuse afin d’éviter de me faire prendre mon contenu visuel, si telle était mon intention. Le Web est une belle vitrine mais il faut aussi savoir l’utiliser comme il le faut.

    Pour moi, le Web a été au départ et devrait l’être encore un lieu de partage d’information et de contenu. Si on ne souhaite pas que nos choses circulent sur la toile et bien on ne les affiche simplement pas.

    Selon moi, mettre des photos auxquelles on tient sur le Web, c’est comme de lancer ces dites photos dans une foule au beau milieu du centre-ville… les photos seront vues et touchées par bon nombre de personnes, certaines pourront les abîmer, d’autres vouloir les garder, d’autres les photocopier… qui est le coupable? Celui qui les a volontairement jeté dans la foule ou ceux qui les ramassent.

    Toujours selon moi, le Web n’est pas une galerie d’art… enfin ce n’est que mon avis, rien de plus. Personnellement si je tiens vraiment à quelque chose, il y a très peu de chance que sur le Web il y ait quelqu’un qui sache ce qu’est cette chose, parce que je ne la mettrai jamais en ligne.

  • Je rajouterais ceci:

    Si je vous présente un album photo (réel) et qu’une photo vous plais, parce que vous y figurer ou n’importe quelle autre raison, est-ce que vous récupéreriez cette photo pendant que j’ai le dos tourner?

    Ça résume tout pour moi!

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