Patenteux 101: Faire de la photo de produit sans flashs
Ma mère est une artisane-tisserande d’expérience. Elle prépare un livre. Pour l’illustrer, elle a besoin de photos de ses réalisations, souvent montées sur son métier à tisser. La photo doit être faite à un moment précis et comme son fils-photographe (c’est moi, ça!) est à plus de 45 minutes de voiture et pas toujours disponible « sur demande », elle a demandé à mon père de lui faire des photos.
N’ayant pas accès à des flashs pour éclairer correctement et de manière constante les pièces installées sur le métier à tisser installé dans le sous-sol de la maison, mon père a d’abord utilisé deux lampes de bureau. Le résultat n’était pas optimal.
À force d’avoir un photojournaliste comme fils, une photographe-amateure mais aguerrie comme fille, et une photographe d’enfants et bébés reconnue comme belle-fille, mon père s’est intéressé lui aussi à la photo. Il est tout ce qui est de plus amateur, mais il semble bien qu’il ait compris qu’en photographie, tout est question de lumière: sa quantité, sa directionnalité, et sa qualité.
Dans la plus pure tradition du club des débrouillards Labatt 50, mon père est le typique québécois-patenteux (désolé lecteur de la France, je vous ai perdu avec la phrase précédente). Il s’est donc patenté quelque chose qui lui donne une lumière douce (qualité), puissante (quantité) et provenant d’un angle intéressant (directionnalité).
« Deux bandes de lumière DEL d’environ douze pouces placées de chaque côté du tissu. C’est un tissu ajouré. Cela permet qu’il n’y ait pas d’ombrage dans les trous du tissu.»
Voici l’installation et le résultat.
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