Le cycle de vie d’une photo – l’importance de garder les droits sur celles-ci
Traditionnellement, les journaux ont une sorte d’entente tacite avec les photographes pigistes: On ne vous paie pas très cher par assignation mais, après première publication, vous êtes libre de chercher un débouché pour celles-ci et de monétiser les accès que nous vous avons donné.
Avec l’industrie des journaux en crise, certains ont commencé à garder les droits sur les photos produites par leurs pigistes. Cela nous prive d’un revenu potentiel important.
En mars 2011, j’ai couvert la partie photo d’un reportage du Globe and Mail sur la réserve stratégique québécoise de sirop d’érable.
Depuis, un des trois entrepôts fût victime d’un vol aussi spectaculaire qu’audacieux. L’arrestation des voleurs est devenu une histoire couverte par la presse mondiale et mes photos sont revenu à la vie.
Le New York Times m’ont d’abord contacté pour acheter une licence puis, son petit/grand frère The International Herald Tribune ont repris l’histoire. Via des agences de stock photos, j’ai été publié aussi loin qu’en Indonésie sur The Jakarta Post.
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