Le portrait éditorial est très différent du portrait corporatif à plusieurs niveaux. Un de ceux-ci est qu’en corpo, le client est la personne que l’ont doit photographier. Il est donc possible de prendre tout le temps voulu pour arriver à faire une bonne photo. En éditorial, le client est plutôt un journal ou un mensuel. Le sujet à photographier est généralement heureux de participer à la photo qui accompagnera l’article, mais son temps est généralement compté et il faut faire vite.

Le budget est aussi moindre. Impossible de faire du repérage. Nous arrivons sur place, devons décider de la photo en quelques instants, installer notre matériel, et espérer que nous aurons assez de temps pour faire une bonne photo. Généralement, je suis sur place entre 15 et 30 minutes.

La première étape: faire la safe shot. Une photo souvent sans grande originalité, mais qui peu se faire rapidement et être utilisé sans problème.

Avec Patrice Gilbert de PetalMD, j’ai simplement installé mon sujet devant le logo de son entreprise, et j’ai installé un flash dans une ombrelle blanche.

Patrice Gilbert, CEO of PetalMD

À ce moment, j’avais une photo « utilisable ». Je pouvais essayer d’aller chercher une photo « wow »

Mon attention a été attirée vers un mur où se trouvait un truc ondulé. En y plaçant mon sujet, j’avais une lumière naturelle qui venait y faire un backlight. En mettant un flash dans un nid d’abeille, je pouvais concentrer ma lumière sur son visage. La balance des blancs en mode «flash» faisait tourner au cyan la lumière ambiante nuageuse provenant de la fenêtre.

Patrice Gilbert, CEO of PetalMD

Après avoir fait quelques bonnes photos de cette façon, j’ai mis un gel vert sur mon flash et j’ai changé la balance des blancs sur mon appareil photo à «fluorescent». Avec toujours un nid d’abeille sur mon flash, je gardais mon sujet de la bonne couleur tout en donnant une ambiance très électrique à la photo.

Patrice Gilbert, CEO of PetalMD

«Ils sont nés de parents entrepreneurs et s’apprêtent à prendre la relève. Qui sont donc les enfants du Québec Inc., ceux de la génération Y ?»

Pour son dossier spécial «Les enfants du Québec Inc.», le Journal Les Affaires m’a confié le mandat de photographier trois jeunes entrepreneurs de la région de Québec qui prendront un jour la relève d’une entreprise importante de la région.

William Garneau de Louis Garneau Sport
William Garneau de Louis Garneau Sport. J’avais déjà photographié son père, Louis Garneau.

Raphael Vezina du restaurant Laurie-Raphael a Quebec
Raphaël Vézina du restaurant Laurie-Raphaël a Quebec. J’ai par le passé photographié son père, Daniel Vézina.

Aude Lafrance-Girard de l'Hotel Chateau Laurier
Aude Lafrance-Girard de l'Hôtel Chateau Laurier.

Aude Lafrance-Girard de l'Hotel Chateau Laurier
Aude Lafrance-Girard de l'Hôtel Chateau Laurier.


Copyright © 2023 Francis Vachon.