Stephane Delisle, enseignant en philosophie au CEGEP Limoilou

Pour la page Le Devoir de Philo du quotidien Le Devoir, on m’envoie photographier Stéphane Delisle, professeur au CÉGEP Limoilou qui a écrit le texte qui sera publié dans le journal. Quelques portraits, rien de bien compliqué.

Je choisis une classe vide, pour faire quelques photos de lui dans son environnement d’enseignant. Après une vingtaine de minutes, j’ai un certain nombre de photos utilisables. Rien pour mettre dans mon portfolio, mais quand même des photos intéressantes. Alors que je me prépare à ranger mes trucs et que je le remercie de sa collaboration, il m’ouvre une porte que je ne peux laisser se refermer.

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Maxime Robin

Pour le quotidien Le Devoir, j’ai photographié les acteurs Maxime Robin et Noémie O’Farrell de Théâtre Premier Acte. À noter que leur pièce parlera de photojournalisme et la description de photosensible sur le site de Premier Acte me donne le goût d’y assister.

Noémie O'Farrell
Noémie O’Farrell
Noémie O'Farrell
Noémie O’Farrell
Noémie O'Farrell et Maxime Robin
Noémie O’Farrell et Maxime Robin
Noémie O'Farrell et Maxime Robin
Noémie O’Farrell et Maxime Robin
Noémie O'Farrell et Maxime Robin
Noémie O’Farrell et Maxime Robin
Noémie O'Farrell et Maxime Robin
Noémie O’Farrell et Maxime Robin
Maxime Robin
Maxime Robin

Michel Dallaire, Président et chef de la direction de Cominar

Pour le journal Les Affaires, je devais photographier Michel Dallaire, PDG de Cominar. Comme gestionnaire de la plus grosse société de placement immobilier commercial au Québec, monsieur Dallaire est un homme très occupé et il faut être prêt à travailler vite et bien.

Je suis arrivé un peu à l’avance pour faire du repérage et me préparer. Comme le nouveau siège social de Cominar est maintenant dans leur immeuble-amiral Le Jules Dallaire, j’ai rapidement décidé d’utiliser son architecture distinctive comme arrière-plan.

On m’avais prévenu que la photo serait jouée grosse, alors je pouvais faire un plan large. J’ai rapidement noté le soleil réfléchissant sur la tour de gauche. Par expérience, je savais qu’en prenant ma 24-70 ouverte à f22, je pourrais faire «étoiler» le Soleil pour montrer ses longs rayons. Pour ce faire, j’avais par contre besoin de beaucoup de lumière pour compenser cette ouverture. Comme je me déplace généralement avec des speedlights qui n’ont pas la puissance d’un flash studio, j’ai installé un «doubleur de flash» sur mon support à lumière. Cela me permettait de mettre deux flashs côte à côte à 1/4 de puissance et d’avoir ainsi un temps de recyclage de la batterie assez rapide.

flash

Le plan a marché à merveille. Les donnés IPTC de ma caméra intégrées aux fichiers m’indique que la première photo a été faite à 10h33 et 24 secondes et la dernière à 10h36 et 41 secondes. En 3 minutes et 17 secondes, je n’ai eu besoin que de faire 30 déclenchements. Pour un PDG occupé comme Michel Dallaire, c’est une très bonne nouvelle. Vous pouvez voir l’ensemble de la séance sur cette planche contact.

De ces 30 clics, deux ont été faits pour ajuster mes lumières (photos 001-002) et un troisième lorsque nous avons été interrompus une trentaine de secondes lors de l’arrivée impromptue d’un agent de sécurité qui voulait vérifier ce qui se passait. Petit moment cocasse lorsqu’il s’est rendu compte que celui qui se faisait photographier était le patron du patron du patron de son patron (photo 012).

La photo finale que voici est la numéro 019 de la planche contact.

Michel Dallaire, Président et chef de la direction de Cominar
Michel Dallaire, Président et chef de la direction de Cominar

Comme je travail généralement en mode photojournalisme (c’était le cas ici), j’ai l’habitude ne retoucher que très légèrement mes photos. Voici le fichier brut (RAW) tel qu’il est sorti de mon appareil photo. En gros, j’ai surexposé d’un stop et ajouté un peu de saturation.

Michel-Dallaire-RAW

J’ai particulièrement aimé avec cette assignation le fait de pouvoir confirmer l’expérience que j’ai acquise en sept ans. En 2007, j’avais réalisé un portait de monsieur Dallaire pour The Gazette. Assez frappant comme évolution…

MichelDallaire4

Petite anecdote sur ces photos…

Je grimpe mon sujet, Maxime Detraux, au dessus de la structure du stationnement souterrain de Place de la Cité. J’installe mon flash à coté d’une voiture stationnée. Rapidement, un agent de sécurité s’approche et nous regardes curieusement.
– Ça ne sera pas long! 2 minutes et on a fini!
– OK!
10 minutes plus tard…
– Ben là avez-vous bientôt fini? Faut que je m’en aille et vous bloquez ma voiture!
Ce n’était pas un agent de sécurité….

Maxime Detraux
Maxime Detraux poses in Quebec City Tuesday June 10, 2014. Detraux is an angel investor who started up a business accelerator company called Oxygene Investissements in February 2013. Photo by Francis Vachon for National Post.

Maxime Detraux

Last week, I photographed a men who is about to wins his fight. Not against his illness. But for his right to die how and when he wants if his condition worsen to a point he has no quality of life, completely dependent on others. Thanks to bill 52.

Ghislain Leblond of Quebec City suffers from a neuromuscular condition similar to Lou Gehrig’s disease and has been confined to a motorized wheelchair for the last 10 years. Lisa D’Amico of Montreal was born with cerebral palsy and requires a walker to get around. Both fear they will eventually end up incapacitated and dependent on others.

But while there are some similarities in their physical conditions, their views on Quebec’s euthanasia legislation could not be more different. When the National Assembly adopts Bill 52, “An act respecting end-of-life care” — expected in the next two weeks — Mr. Leblond plans to be in the visitors’ gallery to applaud the historic moment.

See the full National Post story: Quebec’s legislature unites behind a euthanasia bill that divides many with debilitating illnesses.

I love my job. I love how I get paid to photograph and meet such interesting person. We spent a lot of time chatting about life, death, and what it means to be able to decide how the suffering of a debilitating and incurable illnesses should be handled.

Ghislain Leblond poses in is house in Quebec City Thursday May 29, 2014.  A retired civil servant who suffers from a degenerative disease similar to Lou Gehrig's disease, Ghislain Leblond co-founded the Collectif mourir digne et libre, a group in favour of euthanasia.
Ghislain Leblond poses in is house in Quebec City Thursday May 29, 2014. A retired civil servant who suffers from a degenerative disease similar to Lou Gehrig’s disease, Ghislain Leblond co-founded the Collectif mourir digne et libre, a group in favour of euthanasia.

Ghislain Leblond


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