Yves Jacques et Robert Lepage. Deux monstres du milieu théâtral en particulier, et du milieu artistique en général. Même si cela fait plus de 15 ans que je fais ce métier, il y a quand même une certaine fébrilité lorsqu’un grand quotidien nous contacte pour prendre en photo ce genre de monument. On ajoute une petite couche supplémentaire lorsqu’on nous précise que ce sera pour la « une » du cahier artistique.
Un petit « flash cobra » au travers d’une ombrelle blanche à ma droite, un autre en lumière directe dirigée sur le mur en arrière-plan pour l’éclairer un peu. Et hop! 8 minutes plus tard, et tout est terminé.
C’est ce qu’on appelle un événement. Dans la diffusion en direct par Télé-Québec de La face cachée de la lune, un spectacle qu’ils ont tous deux porté en solo, Robert Lepage et Yves Jacques se donneront la réplique pour la première fois. Rencontre attendue entre le créateur qui a lancé la belle production d’Ex Machina en 2000 et l’interprète qui l’a ensuite souvent maintenue en orbite autour du monde. Et s’ils jouent des frères antagonistes sur la scène du Diamant à Québec, les deux natifs de la capitale sont liés par une complicité évidente, ludique, qui transcende les déficiences d’une communication numérique, lors d’une entrevue émaillée de nombreux rires partagés.
La symétrie. La symétrie partout. À la recherche d’un endroit où placer mon sujet, mon cerveau ne fait que voir ces murs et ces décors que je peux utiliser pour leur belle symétrie. Et surtout, ne pas oublier d’oser demander à la gente dame d’enlever son manteau en hiver si la température le permet.
2007. Encore en début de carrière, j’ai réalisé une série de portrait de Mag Gros-Louis, grand chef de la nation Huronne-Wendat. 13 ans plus tard, j’en suis encore fière. Une de celle-ci a été utilisé pour sa biographie. Une magnifique rencontre. J’ai tiré un très grand aggrandissement d’une de ces photos qu’il m’a plus tard signé. Au revoir Grand Chef!
Avec un tel décor, difficile de rater sa photo. Pour le Devoir et le topo « En attendant les beaux jours« , j’ai photographié le restaurateur Benoît Poliquin, copropriétaire du restaurant Albacore à Québec
Une rencontre bien intéressante pour Le Devoir («1036»: la géographie d’Eman). Oui, c’est bien ce groupe qui nous a pondu la plus rigolote des chansons sur le recyclage, commandé par la ville de Laval: Mets du respect dans ton bac.
« une piste cyclable, c’est cyclable, plusieurs fois, mais c’est pas ça qu’ça veut dire être recyclable«