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Aujourd’hui était les funérailles de Claude Béchard, ministre québecois mort du cancer à 41 ans. Au delà des allégeances politiques, sa mort à provoqué un élan de sympathie de la population en raison de son départ en si bas âge et du côté sympathique de l’homme. Les médias étaient donc nombreux à La Pocatière pour couvrir l’évènement. Et qui dit médias et funérailles dit aussi critique du public sur notre travail dans ce genre de circonstance.

C’est un tweet de Patrick Routhier qui a attiré mon attention :

C’est quoi le boute que les journalistes comprennent pas dans ON VEUX VIVRE ÇA DANS L’INTIMITÉ LES FUNÉRAILLES DE CLAUDE BÉCHARD #rapasse

Précisons d’abord : C’est toujours la famille qui décide de l’accès qui est donné aux médias. Si les caméras sont à l’intérieur pour prendre des images pendant la cérémonie, c’est que la famille l’a accepté et autorisé. Généralement, on nous demande de rester à bonne distance, de respecter leur intimité.

Et croyez moi, il n’y a AUCUN membre des médias qui aime se retrouver dans une église lors de funérailles, alors JAMAIS nous n’essayons de « pousser » pour avoir un accès plus important que celui accordé.

Dans le cas de Béchard, il y avait un cordon pour les médias sur le côté du parvis et nous n’étions pas accepté à l’intérieur.

À tout cela, il ne faut pas oublier un point important : le désire de garder une trace. Presque tout le monde conserve l’avis de décès d’un proche. Souvent, c’est le seul souvenir qui reste de la cérémonie, cérémonie qui fait partie intégrante du processus de deuil.

Je suis sûr que la plupart des familles endeuillées qui ont accueilli les médias ont conservé les découpures de journal. Vont-ils lire ces articles dès le lendemain pour voir comment la nouvelle a été traitée? Bien sûr que non. Mais dans quelques semaines… Quelques mois… Le besoin de revivre la journée à tête reposé reviendra. J’avais d’ailleurs rapporté sur mon blogue un témoignage en ce sens du photojournaliste George Bridges.

Et moi aussi je peux en témoigner. Lorsque mon premier fils est mort, j’ai écris un long courriel à mes amis et à ma famille « étendue ». Je l’ai ensuite mis en ligne sur mon blogue. Souvent, pour évacuer mes émotions ou pour me remémorer, je relie ce bilan de la journée que j’avais alors fait.

J’étais à La Pocatière pour The Gazette. Dimanche ou lundi, je publierai quelques photos et j’expliquerai comment j’ai essayé, tout en racontant « l’histoire », de respecter la famille, qui inclue quatre jeunes enfants, en ne cherchant pas nécessairement les larmes et les pleurs.

Mise à jour: Le billet est en ligne

Apparently, 1$ for a photo is was way too much now for a multi-millions dollar company like Time Magazine. Now, they want them for free. Semble-t-il qu’un petit dollar pour une photo, c’est maintenant trop cher pour une compagnie valant plusieurs millions tel que Time Magazine. Un gros zéro, c’est le montant qu’ils semblent maintenant prêt à payer.

While tracking a photographer who was undercutting the market, John Arrington got more than he bargained for. Copyright infringement? Check! Misrepresentation? Check! Alors qu’il cherchait à en connaitre un peu plus sur un photographe qui “undercut-ait” (vendre sous le prix normal du marché), John Arrington a trouvé beaucoup plus. Vol de propriété intellectuel? Check! Représentation frauduleuse? Check!

Working for free?

John Arrington’s answer to David Hobby’s Four Reasons to Consider Working for Free, is an must read for any photographer; pro, hobbyist or a pro wannabe.

Arrington his not on a mission against the very popular Mr. Strobist. As he put it himself:

“I commented to him « yeah, you cite valid examples where it might work (more on that later), but almost all your readers will think that you’ve painted with a broad brush and won’t comprehend the discretion and the distinctions you’ve drawn. They’ll just hear ‘we can’t pay you to shoot that concert, but we can get you a credential and will give you a photo credit…’ and they will think you encouraged that ‘for portfolio purposes’, when that’s not what you meant. »

The third part where is answers comments is particularly enlightening. If you ever worked or considered working for free, your argument for doing so is sure to be answered.

Follow up on Jill Greenberg

Regarding the Jill Greenberg controversy

The Atlantic Monthly will send a letter of apology to John McCain, will not pay Greenberg, and is considering legal action against her

What other photo editors think of this stunt? « Jill Greenberg officially took herself off everyone’s list with that little stunt. (…) Even if some Photo Editor wanted to hire her now they wouldn’t get her past the editor let alone the publicist. », says the Photo editor blog

Jeffrey Goldberg, writer for the story on McCain that Greenberg took photos of: « I don’t know Greenberg (I count this as a blessing) and I can add nothing to what James Bennet told the Post except to say that Greenberg is quite obviously an indecent person who should not be working in magazine journalism »

Editor of The Atlantic answers questions from Fox News

As a photojournalist, I photographed every political leader, both on the federal and provincial scenes. 4 parties in Canada, 4 in Quebec, that mean 6 of them where not my guy/girl. But each time, I did my job the best I could, putting aside my political view.

Apparently, not everyone do the same. Jill Greenberg is a top photographer, working with major US publication. How many of us can say they had 15 minutes with US presidential candidate John McCain?

On assignment for Atlantic magazine, she was on assignment for the cover. Interviewed in PDN magazine, Greenberg tells how she feels about McCain and how she duped him.

Greenberg asked McCain to “please come over here” for one more set-up before the 15-minute shoot was over. There, she had a beauty dish with a modeling light set up. “That’s what he thought he was being lit by,” Greenberg says. “But that wasn’t firing.”

What was firing was a strobe positioned below him, which cast the horror movie shadows across his face and on the wall right behind him. “He had no idea he was being lit from below,” Greenberg says. And his handlers didn’t seem to notice it either. “I guess they’re not very sophisticated,” she adds.

And she added insult to injury by putting amongst others those pictures in rotation as a splash screen of her website.

Now, tell me how someone will trust her to take a photo of them? And which magazine will trust her for a job?

I think she somewhat sums it up:

so maybe it was somewhat irresponsible for them [The Atlantic] to hire me.


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