Danger: on ne s’improvise pas pilote de drone pour la prise de photo/vidéo
L’utilisation de drone pour la photographie et vidéographie commerciale est en plein développement. Avec des engins disponibles à 200$, l’offre est en pleine explosion. Malheureusement, plusieurs s’improvisent pilote et n’ont aucune notion de sécurité. De nombreux incidents ont été répertoriés de par le monde, et ce n’est qu’une question de temps avant que cela arrive au Québec et que leurs utilisations soit sérieusement encadrés et restreinte.
Une précision d’abord: Je ne suis pas contre l’utilisation de drone. Au contraire, il s’agit d’un outil extrêmement intéressant. Mais jamais… JAMAIS un drone ne doit être utilisé au dessus de gens, ou même proche de votre sujet.
Ces engins sont très loin d’être fiables et ont tendance à s’écraser. C’est d’autant plus vrai que leur autonomie est très réduite (parfois moins de 10 minutes) . Un drone qui tombe de 100 pieds sur la tête d’une personne peut la blesser sérieusement, voir la tuer.
Quelques exemples:
Un drone s’écrase et blesse à la tête un participant lors d’un triathlon
Plusieurs blessés lorsqu’un drone s’écrase dans les estrades d’un événement sportif.
Un futur marié reçoit un drone en plein visage
Si vous opérez un drone, ne le faites jamais voler près ou au-dessus de gens, et assurez-vous que vous avez une assurance responsabilité commerciale. Une poursuite de quelques centaines de milliers de dollars pour perte de salaire suite à une blessure subite en raison d’une défaillance de votre engin est si vite arrivée…
De plus, pour utiliser un «véhicule aérien non habité» dans le cadre d’un contrat commercial (si quelqu’un vous paie pour obtenir des images), vous êtes censé détenir un certificat d’opération et faire approuver votre plan de vol pour chaque prise d’image.
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Mario Bruneau
Tous les drones pesant moins de 2 Kg ne sont pas soumis à une demande formelle ou permis de Transport Canada.
Même si c’est pour des fins commerciales. Vous pouvez vendre vos vidéos à un agent d’immeuble sans permis de Transport Canada si vous utilisez un drone de type DJI Phantom2 qui pèse moins de 2Kg.
Vous devez par contre remplir certaines conditions comme:
Avoir suivi un cours de pilotage de drone,
Être couvert par une assurance civile de $100,000 minimum,
Avoir 18 ans ou plus,
Demander les permissions aux propriétaires de résidences privées que vous allez survoler.
etc.
Et avoir du plaisir à créer de magnifiques images qui font l’envie de ceux qui ne pilotent pas de drone…
Mario Bruneau
yves
Comment a l’habitude la réglementation au Quebec sera tellement compliquer et ardus qu’il sera difficile de faire du commerce dans le domaine des drones . mais il est évident que les activités concernant les drones devras être réglementer .
Francis Vachon
On parlerait d’un agent qui fait lui même la photo avec SON drône?
Je ne suis pas avocat, mais je trouve que ce serait jouer avec les mots.
L’agent offre un service complet de courtage de maison contre rétribution. Selon moi, la photo aérienne, même offerte « en bonus », fait selon moi du « package » et est de nature commercial.
Mais bon.. Comme je disais, je ne suis pas avocat et cet domaine est encore tout nouveau. Personne ne peux dire vers quoi on s’en va et comment un juge déciderait de tout cela…
François Michaud
Merci Francis, Oui j’avais bien vu ça à propos de recevoir un paiement, mais je trouvais ça pas vraiment clair … Car autrement dit, si un courtier offre cette prise de vue aérienne gratuitement dans le cadre de son mandat (qui est de vendre des maisons et non pas de vendre des photos aériennes), sans frais, c’est correct ?
Merci !
Francis Vachon
Si ton drône pêse plus de 35kg et/ou il est utilisé à des fins commercialles (aussitôt que tu reçois un paiement), tu tombes sur la « juridiction » de Transport Canada. Les détails ici: http://www.tc.gc.ca/fra/aviationcivile/normes/generale-aviationloisir-uav-2265.htm
François Michaud
Bonjour à vous tous, je tombe par hasard sur ce blog et je n’arrive pas bien à faire la part des choses; beaucoup d’excellents commentaires, de bonnes réflexions, mais au bout du compte, finalement, existe il ou non une réglementation officielle concernant l’utilisation d’un drone type Phantom 2 vision équipé d’une caméra pour la mise en marché ou la promotion d’une propriété ? Le fait d’offrir ce service contre rémunération (peu importe le tarif) impose t il une demande de permis à Transport Canada ? Merci de vos réponses :)
Francis Vachon
Et voilà… http://blogues.journaldemontreal.com/photo/equipement/deux-pilotes-de-drones-teleguides-pour-la-prise-de-photo-arretes-a-new-york/
Steves
Vous trouverez surement alors sur cet autre sujet des plus méconnu à ne pas en douter beaucoup de lecteurs. Lecteur et photographe qui aurons à leurs grandes surprises à ne pas en douter non plus, le cœur et le portefeuille en sharpie de constater que leur travail faut bien plus que 5 $, 10 $ ou même 20.00 $ la photo. Un photographe de ce « prestigieux » monde des médias m’a confié vendre pour 75.00$ une série allant de 5 à 10 voir même 15 photos, en plus de devoir fournir de la vidéo et entrevu journalistique pour la somme de 75.00$ le tout en signant une cession de droit obligatoire et ce près du agence bien connu de la métropole. « La tarification réelle du travail de photographe de presse » revue et corrigée voilà la sujet au combien tabou et nébuleux
Francis Vachon
Un long billet sur la tarification (en commençant par le calcule du COB) est sur ma to-do list depuis trop longtemps! :)
Steves
Tout à fait d’accord avec votre point de vue M Vachon ce qui apporte aussi une meilleure lumière sur le sujet et vos propos, merci d’en faire la et les nuances. J’ai peine à croire, mais ne doute absolument pas que certains individus se procurent un de ces appareils à ces prix et peux faire ou monnayer leurs services pour si peu. Une culture tarifaire bien propre au monde des pigistes de presse, sans offense bien sûr, généralement bien peu ou mal informé de la valeur real de leurs travails versus le prix véritable offert aux photographes dits reconnu ou professionnel Milieux ou les prix sont visiblement dicté ou établis sans aucun ordre professionnel laissant ces photographes à la merci de bon nombre de rédacteurs ou salle de nouvelle « malheureusement » sans budget. Un bien triste constat qui pourrait sen aucun doute faire le sujet d’une de vos chroniques qui sait.
Steves
Profitons de l’occasion pour remercier monsieur Vachon de permettre des échanges cordiaux et respectueux sur nos sujets, temps celui-ci que tout autre. Ce qui laisse visiblement devinez que son lectorat est principalement constitué de gens civilisés et respectueux contrairement a bon nombre de blogues ou autre ou les échanges sont de loin moins civilisés et dérape après quelque ligne sur des propos beaucoup moins intelligents.
Francis Vachon
(Je viens de voir que mon propre commentaire fait tôt ce matin à été considéré comme spam. WOW! Le voici donc)
Bien content de voir que mon article provoque une belle discussion!
Le niveau légale a été amené à la fin de mon billet pour une bonne raison: c’est pour moi assez secondaire. Je n’avais pas le choix d’en glisser un mot, mais je trouve généralement irréaliste de remplir un formulaire et attendre 6 semaines pour avoir la permission de de faire un vidéo d’une propriété à vendre. Je suis assez anti-paperasse et c’est le gros bon sens qui devrait gagner… Et le gros bon sens est absent de plusieurs personne qui font des contrats avec des drones pour 10$ (oui, j’ai vu ça!)
Le point était vraiment au niveau de la sécurité.
Effectivement, un drone à 8000$ sera beaucoup plus sécuritaire que celui à 300$, mais il y a quand même des risques. De plus, celui qui en achète un à 8000$ sera sans doute beaucoup plus au fait des règles élémentaires de sécurité. Alors que ceux qui font des voles au dessus des participants d’une course de type “Color Run” a généralement un drone à 300$ (c’est l’élément déclencheur de la rédaction de ce billet)
Francis Vachon
« Mais au fin mot je crois que nous nous entendons tous sur l’aspect d’une utilisation sécuritaire et intelligente tout comme une réglementation à la fois souple et qui permet un juste milieu pour les utilisateurs occasionnels »
J’aurais pas pu mieux dire :)
Steves
Encore une fois en partie raison, mais prenons l’exemple d’un vidéo ou photo vendue pour une agence immobilière ou un média comme La Presse ou autre. La règlementation précise l’utilisation commerciale directe et lors de l’entente s’i un droniste ou modéliste donne gracieusement ou les offres en surplus d’une série de photo prise au sol les photos prises à l’aide du drone ne nécessitent donc aucune licence. Ces photos elles-mêmes n’ont pas été payées ou rémunérées. C’est un exemple un peu simpliste avouons-le, mais qui permet donc l’utilisation sans licence pour certain type de drone seulement (petit et consus a cette effet). Qui plus est, le contrat ou l’échange doit être fait avant l’utilisation pour être soumis a cette réglementation donc le but « d’éventuellement facturé » dans le cas d’une utilisation pour des médias lors d’un incendie ou autre n’est pas soumis à l’utilisation sous licence puisqu’il n’y a pas d’échange commercial convenu sauf s’il y a une demande express ou une affectation directe. Bien sûr si vous utilisez un drone de type professionnel le sujet et l’application sont tout autre.
Si vous vous promener et prenez des photos de résidences dans le but de les remettre gratuitement ou en lots dans une série de photo avec des photos prises au sol a un éventuel courtier immobilier vous n’y êtes donc pas soumis. SI VOUS UTILISEZ un appareil considérer drone commercial modèle souvent rattaché à un DSLR ou camera vidéo professionnel alors là c’est une tout autre histoire. Vous devrez devant soumettre à cette réglementation. Il serait difficile de tenter de présume dans type de situation ou cas bien précis que vous tournez avec une équipe professionnelle sans but commercial.
Prenons l’exemple du droniste qui prends ces photos d’une maison ou domaine à vendre il n’a pas de contrat il le fait comme freelance, bien que l’intention soit la, s’il ne trouve pas preneurs il n’y pas d’échange commercial donc il le fait en toute légalité.
Mais les préoccupations avouées de transports Canada sur l’utilisation de drone commercial sont surtout de ne pas mettre en danger ni les personnes, ni la sécurité aérienne. Voilà pourquoi les drones de type ou classés jouet ne font pas partie ou assujetti à cette réglementation entre autres.
Entre nous je préfère de loin voir un drone de ce type beaucoup sécuritaire que ces gros et lourds drones ou encore qu’un hélicoptère ou avion dit « jouet » beaucoup moins facile à piloter et contrôler et qui eut aussi ne demande ni licence ni permis.
Mais au fin mot je crois que nous nous entendons tous sur l’aspect d’une utilisation sécuritaire et intelligente tout comme une réglementation à la fois souple et qui permet un juste milieu pour les utilisateurs occasionnels
Mathieu
@ Pascal,
Exactement le problème c’est généralement le pilot.
Mais selon la loi il n’a aucune différence entre un drone à 200$ et un à 8000$. Les deux sont régie par les mêmes règles.
C’est ce que la majorité des gens ignorent et c’est ça qui fait que plusieurs sont dangereux dans leur façon de piloter.
Mathieu
La distinction c’est l’usage commercial ou privée qui est faite avec l’appareil qui fait la différence.
Vous avez raison ce n’est pas l’installation d’une camera ou non qui fait changer le besoin d’avoir une licence ou non. C’est l’utilisation qui sera faites de ces images. Tant que les images sont pour une utilisation personnel et privé aucune licence n’est nécessaire. Et n’importe qui peut faire voler ces machines pour son plaisir sans problème.
Mais dès qu’il y a rémunération ou un bénéfice quelconque, Transport canada dit que ça prend une licence. Même si c’est un drone jouet type Pirrot à 300$.
Je ne pense pas mêler 2 sujets ici. Car mon commentaire portait sur ce que Francis a écrit. Et il ne parle que de l’utilisation commercial dans son texte et non personnel.
Je suis aussi parfaitement d’accord avec vous sur le fait que le plus important c’est d’en faire une utilisation sécuritaire. Le problème c’est qu’avec ces nouvelles machines prêtent à voler aussitôt sorti de la boite, les gens font n’importe quoi n’importe ou. C’est la que ça devient dangereux. Et que même si aucune licence n’est nécessaire pour l’opération pour le plaisir, il y a quand même des règles a respecter lors des voles.
Pascal
Salut Francis,
Bel article, Cependant, il ne faudrait pas généraliser. Un drone a $200 n’est pas comparable a un @ $1200 ou $8000. Je ne crois pas que le problème est le drone, mais plutot l’opérateur :) Un petit parralèle avec les armes a feu… Mais merci de l’article :)
Steves
En fait deux choses l’une je critique un peu la façon sans grandes valeurs informatives à mon humble avis d’un commentaire qui est loin en certains points de la réalité et surtout vérité.
Je ne me permettais pas de dire que monsieur Vachon manque de rigueur la n’est pas le point du tout. Je trouve par contre très léger le poids de ce genre d’affirmation sur un titre accrocheur sans plus de teneurs. Effectivement Transport Canada régis l’espace aérien, travaillant pour un de ces départements je peux vous affirmer que ce n’est pas aussi simple et aussi tranché. De plus, il n’est absolument pas vrai, ni fondé que d’installer une caméra (tout type confondu) vérification faite, nécessite automatiquement une licence sur tous les drones ou appareil volant comme vous le dite tel que cerf-volant, ou appareil radio télécommandé du type avion ou petit hélicoptère d’usage récréatif et/ou encore certain drone jouet de petit envergure.
L’usage commercial de type documentaire, cinématographique ou autres oui et surtout selon le type de drone ou objet, camera utilisé, mais là vous entrée et mêlée deux sujets totalement différents et surtout deux juridictions.
Bien que le sujet soit, bien nouveau tout comme l’utilisation des drones, il est facile de faire du millage là-dessus, par contre les nuances sont aussi importantes que d’explorer à tout vent le sujet lui même.
Mais oui je réitère tout comme monsieur Vachon le mentionne mon total accord avec le fond du sujet qui lui est tout à fait fondé. Les risques de voir des amateurs, droniste, modéliste ou peu importe s’improviser pilote avec un objet volant de 10lbs ou 60lbs au-dessus de nos têtes lors d’événement ou des foules n’a rien de rassurent.
Mais ne soyons pas non plus alarmiste un usage modéré et dans les règles rends l’usage de ces « objet volant tout à fait identifiable » sécuritaire et permis. Nous avons la chance au Québec de pouvoir en faire usage, fessons-le intelligemment.
erratum: je voulais dans le post précédant mentionné et citer le (RAC) Règlement de l’Aviation Canadienne et non le (RAQ) mes excuses.
Mathieu
@ Steves, je ne sais pas ou vous avez pris vos informations comme quoi peux importe leur utilisation les petits drone ne demande pas de licence. C’est vrai qu’il n’existe pas, pour le moment, de licence de pilote au Canada pour les petits drone. Par contre dès qu’il y a utilisation commerciale il faut faire une demande a Transport Canada.
C’est transport Canada qui régularise l’espace aérien au Canada et non le MTQ ou la RAQ comme vous le mentionnez. En fait si on prend la loi textuellement, elle dit que tout ce qui vole et qui a une utilisation commercial a besoin d’une autorisation de TC. Et ce peux importe la grosseur. Même un simple cerf volant si on lui accroche une camera et que les images sont utilisées contre une rémunération a, au sens de la loi, besoin d’une autorisation de Transport Canada.
Il est aussi vrai par contre que t’en que l’utilisation demeure privée, aucune licence n’est requise pour faire voler les drones de petites tailles.
Steves
Je suis curieux de connaitre votre expérience de travail et surtout expertise réelle sur le sujet, simple curiosité et de rigueur.
A priori quelque information erronée dans votre publication.
Les exemples qui ont mal tourné comme toute autre activité nous pourrions en faire une liste beaucoup beaucoup plus exhaustive.
Votre article ne tient nullement en compte les types d’utilisation et surtout modèle de drone.
Vous confondez ou utilisez le mot Drone et surtout ne nuancez absolument pas les modelés qui demandent effectivement une licence et ceux qui n’en nécessitent pas du tout.
Le gros problème et oui il est de taille, le « pilote » le problème ou risque est bien plus situé à l’autre bout de la télécommande que dans les airs.
La mauvaise utilisation d’un drone ou certains types de Drone par un « pilote » sans expérience oui bien d’accord avec vous, le risque est tout à fait réel. Mais de la a ne pas nuancer votre texte je trouve dommage que vous donniez mauvaise presse à ce type d’appareils sans véritablement en avoir l’expertise.
La grande majorité des modèles demandent effectivement une licence pour leurs utilisations qu’elle soit commerciale ou non tout à fait vraie.
Mais les drones majoritairement utilisés beaucoup plus petits et accessibles quand a eu, ne demande aucune licence pour les faires voler encore moins pour leurs utilisations, peu importe leurs utilisations, le drone DJI fait partie de cette catégorie qui n’est pas touchée par ces normes les modelés Perrot aussi tout comme le MQX et autre modèle réduit qui n’ont rien à voir avec ceux touchés par les licences commerciales.
Nos vérifications faites auprès de différents organismes comme MTQ et RAQ
Par conséquent, les drones, plus petits, plus légers, très faciles à piloter sont vendus un peu partout au Québec au prix de 300 $. Mais là, on se rapproche beaucoup plus du jouet traditionnel qu’il est encore et pas besoin d’autorisation pour décoller. Ceux-ci sont considéré régis et réglementé par le même gros bon sens que les avions, hélicoptère
Mais force d’admettre que vous avez entièrement raison malheureusement beaucoup d’apprenti pilote vont malheureusement ternir la réputation de ceux qui en vont une utilisation intelligente et respectueuse.