Cette nuit, on change l’heure. Pour certains, cela représente un peu plus de travail que pour d’autres. André Viger, l’horloger de l’Assemblée nationale du Québec par exemple, devra ajuster les aiguilles des 23 horloges de la maison du peuple.
S’occuper de ces horloges, c’est son travail (entre autres). Depuis plus de 40 ans, il est responsable de bichonner ces pièces historiques, ce qui inclut le remontage du mécanisme tous les mardis. Je l’ai suivi dans son manège il y a quelques semaines pour Le Devoir qui en fait une pleine page photo aujourd’hui.
Je suis assez heureux du résultat final de ce sujet que j’ai proposé au Devoir, qui le décline bien en évidence au dos du premier cahier du samedi.
Tous les mardis, André Viger remonte le mécanisme de l’horloge de la tour du Parlement de QuébecTous les mardis, André Viger remonte le mécanisme de l’horloge de la tour du Parlement de QuébecAndré Viger se plaît à rappeler que l’horloge de la tour du Parlement a été installée en 1881, soit tout juste 100 ans avant son arrivée comme horloger de l’Assemblée nationale.André Viger remonte le mécanisme d’une horloge murale de la Eco Magneto Clock Company de Boston. Son boîtier en acajou contient deux mouvements fabriqués par Seth Thomas, en 1910. Le premier donne l’heure et le second, maintenant inactif, servait à sonner l’appel des députés.André Viger remonte le mécanisme d’une horloge murale de la Eco Magneto Clock Company de Boston. Son boîtier en acajou contient deux mouvements fabriqués par Seth Thomas, en 1910. Le premier donne l’heure et le second, maintenant inactif, servait à sonner l’appel des députés.Sur cette horloge de marque Seth Thomas, dont le mouvement date de 1876, un cadran donne l’heure, les minutes et les secondes, alors qu’un deuxième cadran indique le jour et le mois. Son autonomie est de huit jours.André Viger inspecte le cadran de l’horloge du Salon bleu.L’horloger André Viger est chargé de l’entretien des horloges de l’Assemblée nationale depuis 1981.
Les remorqueurs de Groupe Océan facilitent l’amarrage de bateaux dans de nombreux ports d’Amérique du Nord. J’ai eu le plaisir de documenter les manœuvres en équipe de deux de leurs remorqueurs lors de l’arrivé d’un vraquier au port de Québec. Fascinant! Le tout est publié en en pleine page du Devoir ce matin.
Voici quelques autres images de mon reportage en Gaspésie qui n’ont pas été retenues pour la version papier.
Des enfants s’amusent à la plage de Mont-Saint-Pierre.Des kayakistes circulent sur la rivière Cascapédia, à New RichmondUne femme installée sur les quais de Matane lance un appât à l’eau.Un homme pêche dans la rivière Matane, aux abords du pont de l’avenue du Phare
À la fin du mois de juillet, je suis allé passer 5 jours en Gaspésie avec une journaliste de Devoir pour une série d’histoire qui seront publiés sous peu. La direction m’a aussi demandé d’en profiter pour faire un reportage photo de la péninsule gaspésienne. Voici le résultat.
Sylvie Verreault fait rigoler son groupe avec une interprétation du classique La vache à Maillotte sur le piano public de la promenade des Acadiens, à Carleton-sur-MerLe bateau Karaboudga, à quelques pas de la promenade des Acadiens, à Carleton-sur-MerUn traversier s’approche du port de Matane au soleil couchant.Une femme s’amuse avec un chien sur une plage de Carleton-sur-Mer.Installée sur la plage de Mont-Saint-Pierre, Camila Forteza griffonne dans un calepin.Un homme et une femme marchent sur la promenade des Acadiens, à Carleton-sur-MerDes enfants s’amusent à la plage de Mont-Saint-Pierre.Un homme et une femme discutent sur un banc du parc Alphonse-Couturier, à Marsoui.
L’été en Gaspésie, tel que le reportage est décliné dans l’édition papier:
Ce que j’adore de mon travail, entre autres, est de passer une journée ou deux à documenter un sujet complexe. Voir les choses. Entendre le journaliste poser des questions. Entendre le spécialiste y répondre. Et ensuite, lire un long texte qui fait la somme de tout cela, décoré de mes photos. Un excellent exemple aujourd’hui dans le Devoir avec le texte d’Alexis Riopel: Comment faire gober du carbone à une forêt sans trop se fatiguer.
Nous avons passé une journée dans la forêt Montmorency et cela fut fabuleux!
La tour a flux de la forêt MontmorencyJean-François Lamarre regarde au loin, entouré d’instruments de mesures accrochés à la tour à flux et surplombant les arbres de la forêt Montmorency.Jean-François Lamarre discute avec un homme venu faire la livraison d’arbres à planter dans la forêt Montmorency.Jean-François Lamarre remplit son coffre d’arbres à planter pour les livrer dans un autre secteur de la forêt Montmorency.Jean-François Lamarre prend une pause repas dans la boîte de son VUS rempli d’arbres à planter dans la forêt Montmorency, au nord de Quebec.Des stagiaires se préparent a planter des arbres dans la forêt MontmorencyDes stagiaires se préparent a planter des arbres dans la forêt MontmorencyDes stagiaires plantent des arbres dans la forêt MontmorencyDes stagiaires plantent des arbres dans la forêt MontmorencyDes stagiaires plantent des arbres dans la forêt MontmorencyDes stagiaires plantent des arbres dans la forêt Montmorency
Un texte magnifique, empli de poésie de ma magnifique collègue Marie-Michèle Sioui pour accompagner mes photos. Que fait une personne en situation d’itinérance lorsqu’on lui interdit d’être à l’extérieur de sa maison après 20h?
Au sommet des marches, Adam gratte sa guitare et discute avec Gwenola Leroux. Deux policiers, dans leur voiture depuis une vingtaine de minutes, braquent les phares sur lui. Ils sortent du véhicule à 20 h 02. Couvre-feu. Un groupe attrape de quoi manger dans le « Frigo Partage ». Les autres disparaissent. Pour la première fois en 15 ans, Nicolas observe le parvis de l’église vide.
Grand respect à PECH, que je ne connaissais pas, avec qui nous avons passé quelques heures.
En avançant sur la rue Saint-Joseph, un peu avant 20 h, l’intervenante de rue Gwenola Leroux explique que les travailleurs de rue ont tendance à marcher lentement. Il ne faut pas être pressé pour faire son travail. Ni paternaliste, ni frileux l’hiver, ni impatient d’obtenir des résultats. « On sème la graine, on met la table, mais on ne sert jamais le repas et on ne mange jamais le fruit », résume son collègue Nicolas Houde, chef d’équipe au Programme d’encadrement clinique et d’hébergement (PECH) et intervenant de rue à Québec de 2006 à 2018.
Gwenola Leroux, intervenante pour PECH, discute avec Marc-André juste a côté du refuge pour sans-abri Lauberivière à Québec le 12 janvier 2021. Photo Francis Vachon pour Le DevoirGwenola Leroux, intervenante pour PECH, discute avec Marc-André juste a côté du refuge pour sans-abri Lauberivière à Québec le 12 janvier 2021. Photo Francis Vachon pour Le DevoirJacques, alias Vital, juste à côté du refuge pour sans-abri Lauberivière a Quebec le 12 janvier 2021. Photo Francis Vachon pour Le DevoirGwenola Leroux, intervenante pour PECH, discute avec Marc-André juste a côté du refuge pour sans-abri Lauberivière à Québec le 12 janvier 2021. Photo Francis Vachon pour Le DevoirNicolas Houde et Gwenola Leroux, de l’organisme PECH, discute avec Adam juste a cote de l’Eglise St-Roch à Québec le 12 janvier 2021. Photo Francis Vachon pour Le Devoir