Je ne fais pas juste poursuivre ceux qui utilisent mes photos sans autorisation. Lorsque c’est possible, j’explique aux entreprises comment faire être légal lorsqu’elles utilisent des photos.

Le 22 novembre prochain, je serai conférencier pour la SOCOM sur le thème des aspects juridiques de la communication web. J’expliquerai aux membres de la Société des communicateurs de Québec quelles précautions prendre pour ne pas se faire poursuivre par un photographe.

Voici la description de ma conférence:

Comment intégrer des images, sons et vidéos en toute légalité?
Ayant développé une expertise à trouver des utilisations non-autorisées de ses photos et à poursuivre les fautifs, Francis Vachon vous expliquera les principes du droit à l’image, du droit d’auteur, comment acheter légalement une photo, les conséquences possibles de « se faire prendre » à utiliser une photo sans autorisation, et à protéger votre organisation contre d’éventuelles poursuites.

Partie plus pratique pour en apprendre sur :

  • Les outils existants pour repérer les fautifs.
  • Quels sont les images, sons et vidéos que l’on peut utiliser légalement?
  • Comment se protéger d’éventuelle poursuite?

Il est possible de s’inscrire même si vous n’êtes pas membre de la SOCOM.

Savoir prendre une photo est une chose. Savoir comment faire prospérer sa business photo comme une vraie entreprise en est une autre. Voici 5 choses que tout photographe doit savoir.

Photographer Didier Debusschere

1) Un photographe doit comprendre le droit à l’image

Un jour, vous allez publier une photo où l’on verra le visage d’une personne. Que ce soit celle d’un inconnu dans une photo de rue à la Henri Cartier-Bresson ou sur votre portfolio en tant que photographe de mariage, il est impératif de comprendre le droit à l’image au Québec pour éviter une poursuite.

2) Un photographe doit savoir quoi faire lorsque quelqu’un utilise une photo sans son autorisation

La question n’est pas de savoir si un jour quelqu’un volera une de vos photos, mais bien de savoir quand cela arrivera. Il est important d’être prêt et de savoir quoi faire lorsque le jour sera venu. Que votre but soit d’utiliser le DMCA pour faire supprimer une image sur un site Internet ou de carrément poursuivre une entreprise pour vol de votre droit d’auteur, il est important de ne pas tomber dans le piège des 10 mauvaises bonnes raisons que les gens utiliseront pour se défendre et de savoir être proactif pour trouver les fautifs.

3) Un photographe doit savoir combien vendre une photo

Même en tant que photographe amateur, il arrivera sûrement un jour que quelqu’un vous contactera en vous disant qu’il a vu une photo sur votre Flickr, qu’il l’a aimée, et qu’il veut l’utiliser sur son site web ou pour un article dans une revue. Évidemment, il ne faut pas accepter un crédit photo comme forme de paiement en comprenant la valeur de vos photos. Il faut savoir ce que doit contenir une licence photographique et combien vendre celle-ci.

4) Un photographe doit savoir comment archiver sécuritairement ses photos

Un disque dur, ça brise. Ça se vole. Ça brûle. Il est important de savoir archiver sécuritairement ses photos pour s’assurer de ne pas perdre 5 ans et 150,000 photos en raison d’un bris matériel.

5) Un photographe doit savoir où lire des textes instructifs sur l’industrie de la photographie

Vous avez aimé ce billet? Pour ne rien manquer de mes prochains textes, suivez-moi sur Twitter, sur mon Facebook, ou abonnez-vous au fil RSS de ce blogue. Et pourquoi ne pas en faire profiter vos collègues en le partageant?

Ma première chronique dans la version papier du Journal de Montréal parle d’une immense bourde du Festival de Jazz de Montreux. Pour une de leur publicité, ils ont fait appel à un graphiste inexpérimenté qui est allé piger sur Google Image une photo d’un enfant. Son choix s’est arrêté sur le “petit Grégory”, l’équivalent français de Cédrika Provencher.

Entre l’envoi de mon texte et sa publication, un autre cas du genre est arrivé. Peut-être même encore plus scandaleux, une publicité pour un site de rencontre a été réalisée avec la photo d’une jeune fille qui s’est enlevé la vie à 17 ans.

Suite sur le blogue du Journal de Montréal.

C’est ce matin qu’est publiée ma première chronique “papier” dans le Journal de Montréal. Comme elle ne semble pas être sur le site Internet et que c’est la toute première, vous trouverez la “découpure” ci-bas. N’en prenez pas l’habitude!

Je vous rappel que j’écris aussi sur le blogue du Journal et, si vous êtes nouveau ici, vous pouvez être sûr de ne rien manquer en me suivant sur Twitter ou en faisant un «j’aime» sur ma page Facebook professionnelle: Francis Vachon – Photojournaliste.

Si vous n’avez pas encore assisté à une de mes deux conférences, c’est le moment! Au Studio en formation en photographie de Québec, je donnerai les cours suivants:

Droits à l’image le 10 octobre 2013

  • Les lieux publics et privés
  • Les agents de la paix
  • L’éditorial (photo de rue, d’actualité, artistique, etc.)
  • Le commercial (mariage, publicitaire, etc.)
  • Les propriétés
  • Le consentement
  • La cessation de droit
  • L’autorisation de modèle

Ce cours vous expliquera vos droits en tant que photographe lors de la prise de vue, vos droits et obligations lors de la publication d’une photo, et des cas de figure où vous devrez avoir une cessation de droit pour vous protéger légalement.

Vol de vos photos le 24 octobre 2013

  • Qu’est-ce que le droit d’auteur?
  • Qui possède le droit d’auteur sur vos photos?
  • Comment être proactif et trouver des utilisations non autorisées de vos photos
  • Les étapes pour corriger une situation de violation de droit d’auteurs, de la découverte jusqu’au tribunal

Depuis l’avènement du numérique et d’Internet, l’utilisation non autorisée de photo est en croissance exponentielle. Vous apprendrez pas à pas toutes les étapes pour corriger une violation de vos droits d’auteurs tout en restant zen pendant le processus, mais aussi à être proactif en utilisant des outils en ligne pour trouver où vos photos sont utilisées sans votre autorisation.

Le Montréalais Marc Dufour s’est fait remettre 11 constats d’infractions qui se lisent « [S’être] tenu sur le domaine public pour photographier une personne sans son consentement ». Total des tickets: 1606$

Le problème: le numéros d’infraction mentionné sur le billet, CP-1 7, a été abrogé il y a longtemps. Il est important de savoir qu’il est légale de photographier n’importe qui et n’importe quoi lorsque vous êtes dans un lieu public.

Voici la page reddit où Marc Dufour relate l’événement.


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